L’Éphédra, un stimulant

Éphédra

Éphédra © Secrets de plantes

Botanique

L’éphédra ou éphèdre, ou raisin de mer, ou uvette, Ephedra vulgaris, de la famille des Ephedraceae, est un sous-arbrisseau dioïque de 15 à 20 cm de haut. Cette plante singulière pousse essentiellement en Haute Provence mais elle est aussi parfois présente sur les autres reliefs du sud de la France. Sa répartition s’étend de la Méditerranée au Finistère. C’est dans les sables dunaires que cette plante des steppes trouve son parfait épanouissement.

Son port ressemble à celui de la prêle. Ses rameaux verticillés sont dépourvus de feuilles apparentes. Les fleurs sont très petites. Elles sont constituées, sur le pied mâle, de 2 écailles jaunes entourant les étamines, et sur le pied femelle de 2 écailles entourant l’ovaire, qui s’épaississent et deviennent charnues, pour donner à maturité une sorte de baie rouge de la grosseur d’un pois.

Chacune renferme 2 graines d’un noir violacé.

Apprenez à la reconnaître avec la Flore.

Usages

Ephédra

Ephédra

L’éphédra présente des propriétés cardiotoniques et vasoconstrictrices sous l’action de l’éphédrine. Ce principe actif possède des activités similaires à celles de l’adrénaline. Cet alcaloïde peut, suivant les cas, ralentir ou accélérer le rythme cardiaque, stimuler la contraction des muscles lisses.
On lui attribue également des activités antitussives,
bronchodilatatrices, expectorantes et anti-inflammatoires.
Décongestionnant respiratoire, l’éphédra est principalement utilisée en oto-rhino-laryngologie où elle se montre efficace dans les bronchites asthmatiques, les rhinites d’origine allergique et les coqueluches.
Des résultats significatifs ont été constatés dans certains cas de migraine, d’urticaire. La plante trouve aussi son utilisation en ophtalmologie car elle favorise la dilatation de la pupille.

Les baies étaient récoltées par les paysans russes, les hordes de Grande Tartarie et les chinois pour leurs vertus pharmaceutiques et également alimentaires : acidulées, elles peuvent être consommées crues, séchées ou préparées en gelée.
Aux Etats-Unis, l’éphédra est utilisée sous le nom de « thé des Mormons ».

Composition chimique et usages actuels

La tige contient :

– des glucides : des oses et des osides (mucilages)

– des protides dont principalement des dérivés d’acides aminés (maokonine)

– 10 % de matières minérales

– des composés phénoliques constitués de phénols : pyrocatéchol, flavonoïdes tels que des flavones, des flavonols, des proanthocyanidines : des leucoanthocyanes (leucoanthodelphinidine, leucopélargonidine), des anthocyanidines, de tanins : des tanins ellagiques, des tanins galliques;

– 0,5 à 2 % d’alcaloïdes : éphédrine, pseudo-éphédrine, nor-éphédrine, orantine

– de la choline

L’éphédra présente des propriétés cardiotoniques et vasoconstrictrices sous l’action de l’éphédrine. Ce principe actif possède des activités similaires à celles de l’adrénaline. Cet alcaloïde peut, suivant les cas, ralentir ou accélérer le rythme cardiaque, stimuler la contraction des muscles lisses.

On lui attribue également des activités antitussives, bronchodilatatrices, expectorantes et anti-inflammatoires.

L’éphédra est par ailleurs un décongestionnant respiratoire.

L’éphédra et notamment l’éphédrine est principalement utilisée en oto-rhino-laryngologie où elle se montre efficace dans les bronchites asthmatiques, les rhinites d’origine allergique et les coqueluches.

Des résultats significatifs ont été constatés dans certains cas de migraine, d’urticaire.

La plante trouve aussi son utilisation en ophtalmologie car elle favorise la dilatation de la pupille.

En cosmétique, il faut mentionner que l’éphédrine et ses sels sont interdits en cosmétique (directives CEE)

Folklore

Le nom éphèdre est en grec le nom de cette prêle à laquelle ressemble tellement la plante. Le nom d’espèce « distachya » vient du latin « dis », deux fois et « stachys », épi, car à chacune des articulations de la plante, deux petites écailles opposées entourent la tige (ce sont en fait des feuilles réduites à l’état d’écailles).
Utilisée depuis des temps immémoriaux par la médecine chinoise, l’éphèdre figure dans un livre attribué à l’empereur Schen-nung, datant d’environ 2 760 ans avant J.C, qui introduisit la plante dans la médecine chinoise sous le nom de « Ma-Huang ».
Elle aurait été initialement utilisée comme stimulant pour augmenter le rendement du travail des esclaves.
Ses vertus pharmaceutiques ne furent reconnues par le monde occidental qu’au XXe siècle.

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