Je n’ai jamais vu autant de restaurants, du plus grand à la petite échoppe ou à la palanche. On ne fait pas dix mètres sans rencontrer quelque chose à manger, qu’il soit encore vivant, ou sur des triporteurs, ou dans l’assiette. Ici tout se mange, fourmis, tortues, poulets, canards, serpents, poissons, chien (les restaurants qui servent du chien se doivent de l’indiquer à l’entrée). On distingue facilement les chiens de compagnie de ces chiens jaunes destinés à la consommation. J’en ai vu tellement que je ne les ai pas pris en photo.
Les Chinois mangent dans la rue, dans les échoppes, dans les restaurant, dehors, dedans…La la rue aux tables des restaurant et aux multiples échopes à Guiyang, aucun argent liquide ne circule… théoriquement mais j’ai vu les grosses liasses de liquide qu’avaient les tenanciers des échoppes… Je n’ai pu comprendre d’où elles venaient car chacun paie avec son téléphone ou avec une carte restaurant que l’on achète. Et si on n’a pas tout dépensé, on vous rembourse la différence. Mais la solution la plus rapide était de donner à un Chinois de passage du liquide et de lui demander de payer avec son téléphone. Ils acceptaient toujours très gentiment pour nous rendre service.
J’adore le plateau central
tournant qui permet de jouer de la baguette à chaque passage de plat…
Je dois préciser que je n’ai pas du tout eu la tourista ou autre désagréments intestinaux. Malgré les apparences parfois peu engageantes des grandes bassines, tout est très digest au final.
Il est sûr que les viandes sont toujours très cuites (question hygiène) et découpées en petits morceaux (baguettes obligent). On peine donc parfois à faire la différence entre canard, poulet, boeuf ou porc!