Les moyens de transport sont pour le moins variés dans le Guizhou, depuis les marchandises transportées encore avec des palanches ou avec des scooters bricolés, jusqu’au TGV (Allemand d’abord et chinois maintenant. Les Français ne savent apparemment pas bien vendre, ce qui n’est pas nouveau: on voit bien plus de Volkswagen que de voitures françaises…).
Le plus impressionnant est l’essor du scooter électrique. Ces scooters servent à transporter parfois trois enfants à l’école, sans casque la plupart du temps bien sûr, on ne les entend pas arriver. La moindre petite ville a ses magasins de scooters électriques où l’on peut trouver des modèles à moins de 200 €. Un ami spécialiste de la
Chine m’a dit: le jour où le pouvoir décide de cesser de polluer et de passer à la voiture électrique, ça sera fait dans les deux ou trois ans, pas comme chez nous à l’horizon xxxx.
Dans la nouvelle ville de Guiyang, à côté de la gare TGV, les sculptures ont changé de style, on ne voit évidemment plus des palanches mais des hommes d’affaire avec un attaché case. Les salons de massage aussi changent de style, au lieu d’être dans des petites boutiques difficiles à identifier, ils se trouvent dans les étages luxueux des hôtels. Mais je dois dire que j’ai préféré le massage par l’aveugle dans la petite échoppe de la vieille ville.