Le faux village Miao n’est qu’une suite de restaurants et de boutiques, Je n’ai même pas pris de photos, à part les sculptures censées représenter les métiers traditionnels des minorités Miao, tellement c’était d’un kitsch lisse.
Le vrai village de la minorité Buyi est quasi vide, il semble délaissé, à part une Porsche garée dans la cour d’une maison délabrée. Sur les murs des maisons vides des panneaux avec des inscriptions; « Je suis parti pour gagner de l’argent ailleurs ».
Des murs peints, comme dans tous les villages de minorités et le long des routes, servent pour l’éducation populaire.
Le contraste entre le faux village reconstitué et la pauvreté du véritable village est détonant.
Sur les murs, un recensement des habitants… Personne n’a pu m’expliquer le but de cet affichage.
J’ai trouvé tout cela particulièrement triste, fabriqué, faux, comme les éclairages fluos dans la grotte que nous avons visitée ensuite, grotte révélée à la suite d’un tremblement de terre, si j’ai bien compris.
De retour à Guiyang, trop tard, le musée des minorités est fermé. On ne va pas non plus se promener dans le superbe jardin, indiqué sur tous les guides, où l’on rencontre les Chinois qui dansent ou jouent, ou vivent tout simplement car il pleut.
On passe devant le jardin aux pagodes, mais on ne rentre pas, soi-disant, il n’est pas intéressant…mais on peut photographier les pagodes!
Heureusement que j’ai eu de bonnes surprises par la suite car j’étais vraiment perplexe, à la suite de cette première journée…