Phytothérapie
Les plantes contiennent de nombreux principes actifs et la recherche analyse en détail leur composition chimique et découvre peu à peu les raisons de l’efficacité de certains remèdes naturels traditionnels, et l’industrie pharmaceutique utilise largement les principes actifs des plantes. Mais il faut parfois se méfier des panacées traditionnelles, certaines recettes relevant plutôt de la superstition et du folklore.
Un petit dictionnaire des mots de la santé est nécessaire pour vous aider à trouver les plantes qui correspondent à vos problèmes. Les termes employés ici sont les termes médicaux et leur synonymes populaires. Les plantes peuvent tuer, les plantes peuvent guérir, mais surtout apporter un équilibre, un bien être et une prévention à long terme. Mais attention, elles ne peuvent pas remplacer le diagnostic d’un médecin en cas de maladie.
Les plantes sont efficaces sur le long terme car elles dispensent leurs principes actifs à des doses très faibles par rapport à celles que l’on trouve dans des médicaments. La micronutrition peut nous aider à découvrir les plantes qui nous conviennent à titre de prévention et d’équilibre. De nombreux laboratoires proposent aujourd’hui des complexes à base de plantes, adaptés à tel ou tel problème de santé ou de cosmétique. La tradition rapporte les usages cités ci-dessous, usages que la nutraceutique explore activement aujourd’hui et analyse scientifiquement.
On ne peut pas nier les vertus de plantes, mais leurs effets sont complexes et on ne doit pas les utiliser comme on utilise un médicament allopathique. On doit les utiliser comme un instrument quotidien d’équilibre et de bien-être. Dans ce cadre bien défini, les plantes sont des alliées très efficaces.
Leur usage est également un plaisir : découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles senteurs et faire de la gastronomie tout en se soignant!
Il est parfois difficile de démêler les différentes raisons pour lesquelles on utilise telle ou telle plante : par exemple, les plantes dites anti-rhumatismales ont pour certaines des vertus anti-douleur, pour d’autres des vertus anti-inflammatoires.
Les plantes dites amaigrissantes traitent souvent des causes très différentes de la prise de poids (rétention d’eau, ou mauvaise élimination des graisses, etc.) et la tradition a fait l’amalgame entre toutes ces vertus. C’est pourquoi, avant d’utiliser les plantes, il faut bien lire leurs fiches détaillées et identifier la cause des maux qui nous tracassent. Il faut également vérifier que la plante utilisée n’a pas par ailleurs des contrindications : par exemple, prendre du réglisse comme anti-inflammatoire si on est hypertendu car le réglisse est un puissant hypertenseur.
Vous trouverez les précisions sur les parties des plantes utilisées pour chaque remède, les recettes et surtout l’indication d’usage interne ou externe dans les fiches plantes correspondantes (qui seront mises en ligne progressivement).
Vous pouvez cueillir vous-même la plupart de ces plantes si vous apprenez à les reconnaître, ou les acheter en herboristerie ou sur le marché lorsqu’il s’agit de fruits et légumes courants. Les plantes sont toujours plus efficaces fraîches.
Mais attention, si vous ne savez pas bien reconnaître une plante que vous cueillez, surtout ne l’utilisez pas (par exemple le laurier commun est comestible, le laurier rose, extrêmement toxique).
Vous trouvez ci-dessous les utilisations pharmaceutiques et cosmétiques actuelles des plantes et algues de ce blog.
Reportez-vous aux fiches des plantes correspondantes pour consulter les précautions d’emploi et les doses à respecter : le choix d’un bon dosage est capital (une infusion de romarin trop concentrée peut donner des troubles cardiaques).
Les utilisations traditionnelles et (ou) folkloriques sont également indiquées dans les fiches plantes avec leurs origines.
Veillez aussi à bien regarder dans les fiches quelle est la partie de la plante utilisée pour chaque effet souhaité (fleurs, semences, feuilles et racines d’une même plante n’ont pas les même vertus). Les exemples ci-dessous ne sont pas exhaustifs, par ailleurs, il est essentiel de se reporter à la fiche de la plante correspondante pour connaître l’origine de son usage et les recettes.
SYNONYMES ET DECLINAISONS, EXPLICATIONS MEDICALES, PLANTES ADAPTEES
synonymes et définitions l’avis du médecin Les plantes adaptées
adoucissant, apaisant, lénitif (pour les usages internes: voir anti-inflammatoire) un adoucissant calme les irritations de la peau plus de 241 plantes sont réputées adoucissantes, nous citerons les principales : abricotier, achillée, amandier doux, avocatier, busserole, cascara, chrysantellum, cognassier, concombre, curcuma, edelweiss, fenugrec, ficaire, figuier, frangipanier, framboisier, fruit de la passion, hamamélis, jujubier, laminaire, lichen d’Islande, lierre terrestre, lys blanc, mâche doucette, maïs, marronnier d’Inde, mauve, mélilot, melon, menthe, millepertuis, nénuphar blanc (racine), olivier, orchidée, orthosiphon, polygala de Virginie, pensée, petite pervenche, pissenlit, poirier, primevère, riz, ronce, rose trémière, salicaire, sanguinaire du Canada, souci, tilleul, tormentille, tussilage, valériane, vanillier, véronique, violette,
amaigrissant: contribue à diminuer l’embompoint; amincissant: affine la silhouette et lisse les irégularités de la peau Sans hypochrisie, l’amaigrissement ne peut résulter que d’un rationnement calorique. Même s’il existe des facteurs génétiques et hormonaux favorisant la prise de poids, les mesures sont identiques. Certains sujets ont recours de manière illusoire à des amaigrissants par voie locale, d’autres, plus lucides ingèrent des anorexigènes coupant la sensation de faim. Mais il faut savoir que les anorexigènes sont potentiellement dangereux et source de phénomène d’accoutumance, telle des drogues.
Les amincissants permettent une réduction du tissus graisseux sous-cutané; leur mode d’administration et leur mode d’action sont extrêmement variables. Ils sont très inégalement efficaces. Mais associés à de véritables mesures diététiques et physiques (sport, massages), les amincissants apportent un confort certain dans la prise en charge de la silhouette et laissent une place à la subjectivité. L’achat d’un amincissant témoigne d’une démarcha active qui contribue elle-même à l’obtention de résultats.plantes favorisant l’amaigrissement : caféier, caroubier, cassis (feuille), chiendent, fucus, guarana, haricot, ispaghul, kolatier, laminaire, maïs (style), maté, mousse d’Irlande, papayer, psyllium, ruscus, théier.
plantes amincissantes (cosmétique) : bouleau (feuille), cacoyer, caféier, coléus, fucus, guarana, kolatier, lierre grimpant, maté, mousse d’Irlande, papayer, porphyra, théier
analgésique, antalgique, anti-névralgique : diminue ou supprime la sensibilité à la douleur
sédatif ; apaise la surexcitation ou la douleur d’un organeles analgésiques diminuent ou suppriment la sensibilité à la douleur, ils sont répartis en plusieurs classes selon leur mode d’action et leur puissance.
Toute substance qui ralentit la fonction d’un organe est sédative, on peut parler de sédatif de la douleur, de sédatif de spasmes, de sédatifs de contraction, mais aussi de sédatifs neurologiques qui endorment la conscienceNous citons ici les plantes qui sont à la fois analgésique et sédatives (pour plus de précisions, se reporter aux fiches plantes)
basilic, chélidoine, jasmin, kava, laitue, lapacho, lavandin, lierre grimpant, muscadier, passiflore, peuplier noir, povoine, saule (écorce), tilleul (fleur), verge d’or, violette
anti-acné: lutte contre l’infection de folllicules pileux et des glandes sébacées chez les sujets atteints d’hyperséborrhée la rétention de sebum dans le canal du poil provoque un comédon ou un micro kyste. S’étendant sur le visage et la partie supérieure du thorax, l’ensemble des lésions donne ce qu’on appelle l’acné vulgaire. Fréquent à la puberté, il peut être suffisamment important pour nécessiter un traitement anti-acnéique. bardane, caquillier maritime, carline, chou, échinacée, encens, fusain d’Europe, ortie piquante, poireau, thym
anti-âge, antiride (améliore l’aspect de la peau en atténuant les marques du vieillisement); anti-oxydant : diminue les réactions d’oxydation par capture des agents oxydants (métaux, radicaux libres) ou par inhibition de leur formation, et par là, ils sont anti-âge, anti-radicalaire : empêche la formation des radicaux libres ou neutralise leur action. l’anti-âge permettrait de retarder les effets du vieillisement, soit il s’agit de molécules favorisant le pouvoir réparateur du tissu cutané, soit il s’agit de molécules protectrices permettant à la peau d’éviter les agressions et donc un vieillissement trop rapide. Les cellules vieillissent puis meurent; les radicaux libres formés par oxydation cellulaire accélèrent leur mort. Les antioxydants permettent donc de ralentir le processus de vieillissement en neutralisant la production de radicaux libres néfastes pour les cellules. nous ne citons ici que les plantes qui sont à la fois anti-âge, antioxydantes et andiradicalaires: aubergine, cacoyer, caféier, cassis, chardon Marie, chrysantellum, cimicifuga, courge, ginkgo biloba, immortelle, kolatier, lespedeza, oeillet, origan, passiflore, pensée, pimprenelle, pin maritime (écorce), réséda, sabline, salicaire, sophora, théier, tournesol, verge d’or, vigne
anti-asthénique: stimulant nerveux, tonique, anti-anémique : lutte contre l’affaiblissement fonctionnel du à une fatigue générale; un anti-asthénique peut pallier au symptôme de l’asthénie si elle est l’énonciation d’un symptôme banal et non la conséquence d’un état grave plus de 132 plantes sont réputées antiasthéniques nous n’en citerons que quelques unes (se reporter aux fiches): abricotier, absinthe, ail, grande berce, bois de rose, châtaignier, citronnier, coriandre, cresson, figuier, genévrier, gentiane jaune, gingembre, ginseng, giroflier, guarana, haricot, kolatier, kukui, laurier sauce, muscadier, myosotis, orme, menthe, persil (semence), petite pervenche, riz, romarin, valériane, vanillier
antiasthmatique, bronchodilatateur : dilate les bronches et s’oppose à leur constriction anormale qui provoque une gêne respiratoire pouvant aller jusqu’à la crise d’asthme. Certaines plantes dites anti-asthmatiques sont en fait anti-allergiques donc anti-histaminiques L’asthme est une maladie qui se caractérise par l’apparition brutale d’une difficulté à expirer liée aux spasme et l’hyper secrétion des bronches. Il est le plus souvent d’origine allergique et son évolution capricieuse peut être plus ou moins grave, jusqu’à être mortel, entraînant une défaillance cardiaque. bronchodilatateurs: coleus, éphédra, ginkgo biloba, khella, lierre terrestre, grand plantain, viburnum.
Anti-histaminiques: aigremoine, cassis (feuille), fumeterre, giroflier, khella, mélisse, oranger, grand plantain
antibactérien, antiputride, antiseptique, antiprurigineux, antibiotique : détruit les bactéries ou inhibe leur croissance et leur prolifération (bactériostatique, antiseptique). Attention, un bactériostatique ne tue pas les germes, il imite leur développement. Il n’est donc pas assez puissant dans le traitement d’infections déclarées. plus de 130 plantes sont réputées antibactériennes, nous n’en citerons que quelques unes (se reporter aux fiches): absinthe, ail, aneth, anis, arnica, bardane, boldo, caféier, camomille, cannellier, céleri, chiendent, chou, citronnelle, coriandre, curcuma, estragon, eucalyptus, fenouil, genévrier, gingembre, giroflier, grand camomille, hamamélis, henné, houblon, laminaire, laurier commun, mandarinier, marjolaine, mélisse, menthe, muscadier, myrtille, oranger, origan, pamplemousse, piment, poireau, poivrier, réglisse, sarriette, sauge, thym, tomate, trèfle, valériane
anticoagulant: s’oppose à la coagulation du sang aboutissant à la formation de caillots la formation de caillots de sang dans des artères (surtout si le diamètre de celles-ci est rétréci par des plaques d’athérome, dépôt graisseux) suite à un choc, une blessure, peut boucher celles-ci et causer la mort par embolie pulmonaire ail, ananas, aneth, angélique, khella, laurier commun (feuille), lavande, menthe poivrée, mousse d’Irlande, onagre
anti-couperose pour les applications cosmétiques (voir aussi veinoprotecteur pour le traitement interne) la couperose, ensemble de petits vaisseaux apparaissant sur la peau du visage est liée à une fragilité capillaire aggravée par certaines circonstances comme la consommation d’alcool, les brusques changements de température ou l’hypertension artérielle. Les cosmétiques sont peu efficaces en la matière. On peut utiliser des vasoprotecteurs et éviter les facteurs aggravants, mais il ne reste souvent que le maquillage comme recours plus de 63 plantes sont cependant utilisées en cosmétique dont nous citerons les principales: cascara, cyprès, églantier, ficaire, hamamélis (feuille), hydrocotyle, laitue, marronier d’Inde, millepertuis, myrtille, primevère, tormentille, viburnum, vigne, zédoaire
antidépresseur: stimulant de l’humeur, permet de soigner les états dépressifs la dépression, ralentissement psychique et moteur général, accompagné d’une profonde tristesse, doit toujours être prise au sérieux et nécessite un traitement. Ce traitement peut être ou médicamenteux, ou psychologique, les deux étant indispensables et complémentaires. En fait, qu’elle soit endogène, d’origine génétique ou exogène réactionnelle, la dépression comporte un risque constant, la mort par suicide. Rien ne saurait donc remplacer une prise en charge médicalisée encens, mélisse, millepertuis, oranger amer (fleur)
anti-diarrhéique une diarrhée importante et prolongée tout comme des vomissements répétés entraînent une déperdition d’eau qui peut avoir de graves conséquences sur des terrains fragiles tel le nourrisson. La prise d’antidiarrhéiques est donc indispensable même si elle ne doit pas faire négliger de rechercher et de traiter la cause de la diarrhée plus de 80 plantes sont antidiarrhéiques, nous ne citerons que les plus courantes: blé, carotte, cassis, châtaignier, cognassier, coloquinte, fraisier (feuille), guarana, muscadier, myrtille, orge, origan, poirier, poivron, pommier, riz, ronce, sarriette, théier, trèfle
anti-émétique, anti-nauséeux on utilise les anti-émétiques pour calmer nausées et vomissements, ils sont employés largement tant ces symptômes sont désagréables et parfois exténuants. Les vomissements peuvent être cause de déshydratation importante, surtout chez le nourrisson. Avant de le traiter, il faut s’assurer que le vomissement ne soit pas révéléteur d’une maladie grave chardon Marie, courge, gingembre, lichen d’Islande, lotus, origan, santal citrin
antifongique : détruit les champignons et les levures ou inhibe leur croissance certains micro-organismes, appelés vulgairement champignons, se développent sur des terrains très particuliers comme les immuno-déprimés et les patients ayant été traités par des antibiotiques puissants, dans certains contextes hormonaux ou en cas de mécération chronique. On peut parfois éviter leur apparition par des mesures d’hygiène défavorisant leur croissance mais le plus souvent, ils nécessitent le recours à des antifongiques adaptés ail, arnica, bardane, boldo, camomille, cannellier, carthame, cèdre, chardon béni, citronnelle, coriandre, drosera, eschscholtzia, frangipanier, garance, giroflier, , haricot, henné, hydrastis, immortelle, laurier commun, livèche, mandarinier, marjolaine, mélaleuca, menthe poivrée, myrrhe, myrtille (feuille), noyer (feuille), oranger, pamplemoussier, romarin, sauge, soja, thyme, tiaré, tomate, verge d’or, ylang-ylang
anti-ichtyosique : kératinolytique un anti-ichtyosique est un produit capable de lyser, c’est à dire de détruire la kératine, substance protectrice de la peau. La kératine est secrétée par les cellules appelées kératinocytes peut être présente en petite ou en grande quantité (peau dure et épaisse). Certaines maladies de peau provoquent la secrétion anarchique de kératine, circonstance où les kératinolytiques sont très utiles.. Les anti-ichtyosiques améliorent l’état de la peau ichtyosique ou empêche l’altération de la couche cornée, la sécheresse des téguments, la formation d’écailles et la desquamation excessive de l’épiderme anacardier, blé, bourrache (semence), karité, olivier (fruit), reine des prés, soja, tournesol
anti-inflammatoire : lutte contre l’inflammation lors de maladies rhumatismales (voir plus haut les plantes antirhumatismales), lors d’allergies (voir plus haut anti-asthmatique), de certaines infections, de traumatismes et, par voie externe, lors de contusions, d’ecchymoses et d’érythèmes l’inflammation est une réaction en chaîne qui intervient lors d’une agression de l’organisme par un facteur étranger quel qu’il soit. Elle entraîne diverses réactions selon qu’elle est généralisée ou localisée. Un anti-inflammatoire agit en bloquant la chaîne de réaction donc les symptômes conséquents, mais il ne traite pas la cause plus de 176 plantes sont réputées anti-inflammatoires, en voici quelques unes: angélique, basilic, buchu, cassis (feuille), chèvrefeuille, chrisantellum, combretum, concombre, cumin, curcuma, échinacée, éphédra, grindélia, hydrocolyle, ficaire, figuier, garance, igname, laitue, lierre terrestre, lys blanc, maïs, millepertuis, myosotis, noisetier, olivier, orme, orthosiphon, menthe poivrée, pervenche, polygala de Virginie, ratanhia, réglisse, riz, sabal, salicaire, souci, griffe de chat, tilleul, tormentille, tussilage, vergerette du Canada, véronique
anti-migraineux les migraines, à distinguer de banals maux de tête, ne sont pas toujours calmées par des antalgiques. Elles sont dues à des phénomènes vasculaires cérébraux, divers troubles neurologiques s’ajoutant aux céphalées intenses. Une véritable migraine nécessite une prise en charge sérieuse aboutissant à la prescription d’un anti-migraineux adapté individuellement grande camomille
anti-néphrétique l’agglomération de cristaux (sels, minéraux, acide urique) en concentration trop importante dans les urines donne lieu à la formation de lithiases, appelées aussi calculs ou pierres. Ils peuvent se situer à n’importe quel endroit du tractus urinaire et provoquent des symptômes variables selon leur siège (coliques néphrétiques). Leur traitement dépend de leur nature, de leur taille, de leur localisation. On peut éviter leur formation par le contrôle de la quantité de cristaux éliminés et leur dilution alkékenge, anacardier
anti-oedémateux, ascite: lutte contre l’infiltration d’un sérosité sous la peau ou dans les viscères le réseau vasculaire comporte des artères, des veines, des lymphatiques, les deux derniers assurant le retour du sang au coeur. Tout obstacle sur ce retour entraîne, par hyperpression, une fuite de liquide vers les tissus, situation qui crée l’oedème. Il existe d’autres causes de fuites de liquide, notamment tout déséquilibre de concentration moléculaire entre l’intérieur et l’extérieur des vaisseaux. L’organisme essaie toujours d’équilibrer ces concentrations, au besoin par transfert de liquide d’un secteur à l’autre. On ne traite donc aucun oedème sans en connaître la cause exacte chrisantellum, madarinier, marronnier d’Inde, mélilot, millet, noisetier (feuille), ruscus, sabal, tormentille
antiparasitaire : anthelmintique (vers plats), vermifuge, antipoux, ténifuge, antiamibien, antipsorique: combat la gale On a fait beaucoup de progrès dans le traitement des parasites. Il existe pratiquement un traitement par parasite. Chacun d’entre eux porte le préfixe du parasite traité. Le terme le plus ancien est vermifuge car la connaissance des parasites se limitait à celle des vers intestinaux. vermifuge : alliaire, amandier, andiroba, argousier, armoise, bryone, camomille matricaire, camomille, carvi, carline acaule, citronnier, colza, curcuma, eupatoire chanvrine, fenugrec, frangipanier, germandrée petit chêne, giroflier, grenadier, lichen l’Islande, mousse de Corse, noyer, olivier, papayer, pêcher, pin maritime, pois, pois chiche, pourpier, pyrèthre, réséda, rue, saponaire, sarriette, tabac, tanaisie
anti-poux : fusain d’Europe, lavande, noyer, persil, pyrèthre, raifort, romarin, tabac, igname, rue, tamier
ténifuge : courge, fougère mâle, grenadier
antiamibien : papayer, chrysantellum
antipsorique : clématite
antiparondopathie : lutte contre les gingivites, antiparondontite l’inflammation de la gencive est soit isolée, soit associée à une inflammation de la bouche, dite stomatite. Dans les deux cas, le traitement est surtout local ananas, ansérine, argousier, bistorte, cerfeuil, géranium robert, piment de la Jamaïque, sumac, xanthoxylum
antipellicullaire : empêche la formation des pellicules ou contribue à leur élimination par action antibactérienne ou kératolytique quand la peau du cuir chevelu desquame, elle forme de petites pellicules dont la présence n’est pas toujours esthétique. Ou les cheveux sont trop gras, ou ils sont trop secs, le résultat est presque identique, mais les traitements pas tout à fait, dans le premier cas, on a recours aux shampoings séborégulateurs, dans le second cas, il faut plutôt nourrir les cheveux, équilibrer son alimentation et éviter les agressions du cuir chevelu ail, bleuet, bouleau (feuille), capucine, cquillier maritime, centaurée, laurier commun, lichen d’Islande, ortie
séborégulateur : bardane, prêle
anti-perspirant, anti-transpirant : diminue la secrétion ou l’excrétion de la sueur quand la quantité de sueur secrétée par le corps devient très gênante, le recours à des anti-transpirants est classique. Comme toute secrétion du corps, elle est commandée par le système nerveux autonome que l’on peut contrôler pharmacologiquement mais il existe des produits d’action locale dont l’utilisation est abordable par tous. On ne doit pas les confondre avec les déodorants qui n’ont aucune action sur la quantité de sueur émise buchu, coquelicot, douce amère, encens, genévrier, hysope, marronier d’Inde, myrrhe, sauge, sauge sclarée, tussilage
antiprurigineux : lutte contre toutes les sortes de dermatoses dont il faudra trouver la cause. lutte contre un état de prurit (grattage), diminue la sensation de démangeaison Quand ça démange, il est impossible de ne pas se gratter, à moins d’une volonté féroce…Quand la cause du prurit, autrement dit des démangeaisons, ne peut être soignée, on comprend l’utilité d’un antiprurigineux qui peut éviter les lésions de grattageparfois impressionnantes pouvant se surinfecter et laisser des cicatrices achillée millefeuille, aigremoine, ail, angélique, anis, arrête boeuf, aunée, bleuet, bois de Panama, bouillon blanc, bourrache, cade, camomille, capucine, cèdre, centaurée, concombre, consoude (feuille et rhizome), douce-amère, estragon, eucalyptus, hamamélis (écorce et feuille), hêtre, immortelle, iris, joubarbe, karité, lotier, lys blanc, mauve, menthe, millepertuis, nénuphar (racine), origan, orme, oseille, pensée, peuplier, plantain, primvère, réglisse, riz, rose de France, salicaire, salsepareille, souci, théier, thym, tilleul
antipsoriasis: limite l’apparition du psoriasis ou améliore l’état de la peau lors d’une crise le psoriasis est une maladie cutanée fréquente d’origine inconnue, probablement plurifactorielle. Elle évolue différemment selon les individus. L’élément le plus reconnaissaible est l’existence de plaques rouges recouvertes de grosses croûtes assez symétriques, au coudes, au genou et dans le bas du dos, mais il existe aussi des formes particulières. Le traitement repose beaucoup sur les corticoïdes dans les formes simples. Mais ceux-ci peuvent se révéler insuffisants dans les formes étendues ou récidivantes. Il existe alors une panoplie variée de traitements complexes, empiriques, voires originaux que l’on propose au cas par cas ail, carotte, pensée
antipyrétique, fébrifuge: combat la fièvre la fièvre a toujours une origine pathologique. Les antipyrétiques combattent la fièvre mais pas sa cause, ils sont parfois insuffisants et leurs effets faussement rassurants. Mais ils sont indispensables lorsque la fièvre est mal tolérée surtout chez le nourrisson (possibilité de convulsions) ou l’enfant plus de 76 plantes sont antipyrétiques parmi lesquelles: achillée millefeuille, ail, ananas, aristoloche, armoise, artichaut, basilic, bergamotier, blé, bourrache, camomille, citronnier, courge, cresson, cyprès (feuille), épine-vinette, frêne (écorce), gentiane jaune, hêtre, houx, lierre terrestre, liseron, ményanthe, olivier, origan, oseille, persil, pommier, quinquina, reine des prés, riz, saule (feuille), tanaisie, valériane, verveine
antirhumatismal : tous les rhumatismes (mauvais fonctionnement de l’appareil locomoteur) ne sont pas d’origine inflammatoire. Les produits dits antirhumatismaux luttent contre une ou plusieurs composantes : douleur, inflammation.
antiarthritique : lutte contre l’arthritele nom générique d’arthrite désigne toutes les atteintes inflammatoires aigües ou chroniques des articulations mais recouvre de nombreuses maladies qui se caractérisent par la douleur, l’enflure, la rougeur et la chaleur de l’articulation. Plus ou moins grave elle évolue vers la guérison, l’ankylose ou la déformation. 75 plantes sont utilisées traditionnellement contre l’arthrite et les rhumatismes. Nous citons les principales
abricot (à titre préventif), angélique, bleuet, bouleau blanc (sève de printemps), bourse à pasteur, caféier, camomille, citron, coriandre, curcuma, douce amère, grande berce (racine), câprier (racine), cassis (feuilles), églantier, giroflier, estragon, haricot (cosses), laurier sauce, maïs (barbes de maïs infusées), maté, origan, pamplemousse, persil, pin maritime (bourgeon), pissenlit (feuille), reine des prés, riz, romarin, sarrasin, griffe de chat, igname, orthosiphon, radis noir, thym, vergerette du Canada, verveine
antispasmodique: exerce une action décontractante sur les muscles lisses ou striés afin d’éviter les spasmes les spasmes viscéraux (intestin, utérus, estomac) provoquent des douleurs parfois importantes. Seuls des produits agissant directement sur les fibres musculaires des viscères peuvent diminuer l’intensité de ces contractions involontaires. Ils sont insuffisants en cas de spasmes de très hauts intensité, lesquels requièrent des antalgiques plus de 114 plantes ont des vertus antispasmodiques. Nous citerons: acacia, ailante, anis vert, bois de rose, camomille, cassis, citronnier, coriandre, drosera, estragon, fenouil, framboisier, gingembre, giroflier, hibiscus, laitue, houblon, jasmin, laurier sauce, lierre grimpant, eschscholtzia, lin, mandarinier, marjolaine, marrube noir, mélilot, menthe, myrtille, olivier (feuille), oranger, origan, paquerette, passiflore, pensée, pervenche, persil, poivrier, réglisse, reine des prés, romarin, safran, sauge, saule, serpolet, souci, thym, tilleul, trèfle, tussilage, valériane, verveine, viburnum
anti-thyroïdien le cortège de symptômes évocateurs d’hypothyroïdie comporte:prise de poids, oedème généralisé et ralentissement général (ralentissement du pouls, frilosité, asthénie, dépression). L’hypothyroïdie congénitale, dépistée normalement à la naissance, entraîne à terme, chez l’enfant non traité, un nanisme disharmonieux accompagné de débilité mentale. On dose alors les hormones thyroïdiennes pour confirmer le diagnostic et on supplée les déficits constatés cattleya, cheveux de mer, mousse de Corse
anti-tumoral, antimitotique les cellules se renouvelles dans chaque organe selon un rythme qui leur est propre. Les cellules cancéreuses sont des cellules qui deviennent monstrueuses, croissent de manière excessivement rapide et anarchique. Les antimitotiques stoppent le renouvellement cellulaire appelé mitose. La chimiothérapie anticancéreuse en est un synonyme, mais les substances employées sont tout aussi toxiques pour les tissus sains amande amère, anémone pulsatille, buis, arum, if, laminaire digitée, zédoaire
antitussif: béchique le réflexe tussigène est provoqué par l’atteinte des voies respiratoires quelle qu’en soit la cause. Les antitussifs agissent sur la toux en inhibant le réflexe tussigène mais sans traiter la cause. Il est donc indispensable de rechercher et de traiter la cause d’une toux. Par ailleurs, la toux protège de l’étouffement en cas d’encombrement bronchique en permettant l’expectoration des secrétions abondantes. Les antitussifs sont donc à manier avec précaution et toujours sous avis médical, notamment chez les enfants car ce sont des dépresseurs respiratoires puissants abricotier (semence), achillée millefeuille, aigremoine, aloès amer, aloès du Cap, angélique, aunée, bambou, benjoin, bouillon blanc, bourrache, bruyère, buchu, buglosse, châtaignier, chélidoine, chène à galle, chèvrefeuille, chou, consoude (rhizome), coquelicot, coriandre, cresson, cyprès (feuille), drosera, edelweiss, encens, éphédra, erysimum, eucalyptus, eupatoire, frangipanier, garance, genévrier, gingembre, ginkgo biloba, grindélia, guimauve, herniaire, hysope, iris, jujubier, laitue, laurier commun (feuille), lichen d’Islande, lierre terrestre, liseron, luffa, maïs (style), mauve, melon, menthe, myrrhe, myrte, onagre, pâquerette, pêcher, pensée, persil (semence), plantain, polygala de Virginie, primevère (racine), rhubarbe, romarin, santal rouge, sauge, sureau (fruit), tagetes, thym, tilleul (fleur), trèfle, tussilage, verge d’or, violette
antivenimeux : antidote, contrepoison Quelques substances toxiques ont leur antidote, c’est à dire qu’il existe un produit ayant la même affinité pour l’organisme etpossédant les effets opposés, un contrepoison en somme. Cela permet, dans les cas heureux, de contrecarrer les effets nocifs du toxique ou du venin en cause. aurone mâle, bardane, cognassier, genêt à balai, mûrier noir (feuille), noix de galle, menthe pouliot
anti-vergétures: limite la formation ou améliore l’asspect des vergétures (stries de la peau ressemblant à des cicatrices, dues à une rupture des fibres élastiques cutanées soumises à une distension) certains composants de la peau, notamment l’élastine supportent mal les modifications importantes de poids et de forme (obésité, amaigrissement, grossesse). La rupture de fibres d’élastine, irréversible, provoquent des stries blanches ou pigmentées, indélébiles, à la sruface de la peau (ventre, seins et hanches). Leur apparition dépend beaucoup de la qualité individuelle de la peau. On peut tenter de prévenir leur importance par des produits antivergétures appliqués très régulièrement amandier, échinacée, fenugrec, karité
anti-vitiligo: lutte contre l’apparition des plaques dépigmentées délimitées par une zone de peau plus colorée, ou les atténue le vitiligo est une affection cutanée d’origine, génétique probablement, occasionnant des dépigmentations en plaques. L’évolution est imprévisible, extensible, stable ou régressive. elle doit être prise en charge dès qu’elle occasionne un préjudice esthétique notable, en particulier au niveau du visage. Les traitements sont divers, malheureusement souvent décevants bergamotier, houblon
apéritif: stimule l’appétit en provoquant la sécrétion de suc gastrique par action locale plus de 70 plantes apéritives dont: abricot, absinthe, angélique, anis, artichaut, asperge, armoise, aunée, câprier, céleri, cerfeuil, chicorée, chardon béni, citronnier, cumin, curcuma, estragon, fenouil, fraisier, grande gentiane, gingembre, groseillier, houblon, laurier sauce, marjolaine, menthe poivrée, mûrier noir, oranger amer, pêcher, quiquina, raifort, romarin, julienne des dames, radis, thym, véronique
aphrodisiaque: produit le désir sexuel ce mot très esthétique dérive d’Aphrodite, déesse de la beauté. Aphrodite aurait le pouvoir de stimuler l’appétit sexuel. Un aphrodisiaque, au sens littéral du terme est donc censé avoir les mêmes vertus, mais il ne fait pas tout: appétit sexuel n’est synonyme, ni d’activité sexuelle, ni de puissance, ni même de performance sexuelle dont on parle tant. Et surtout, l’aphrodisiaque n’a d’effet ni sur le désir de l’autre, ni sur son plaisir berce, bois de rose, cannelier, coriandre, cumin, damiana, drosera, fenugrec, genévrier, gingembre, ginseng, giroflier, houblon, jasmin, muira puama, muscadier, oignon, orchidée (tubercule), ortie, poivrier, romarin, rose pâle du Maroc, sabal, vanillier
astringent: resserre les pores de la peau et diminue la production de sebum astringere veut dire resserrer; ce terme est un vocabulaire très général qui veut dire : qui exerce sur les tissus vivants un resserrement fibrillaire plus ou moins visible. Les astringents ont été utilisés diversement contre les hémorragies, la diarrhée, les sueurs, la blennorragie, les conjoncitivites….en fait contre tout ce qui coulait! rien qu’en cosmétique, plus de 200 plantes sont réputées astringentes. Nous n’en citerons que quelques unes (voyez les autres dans les fiches): aigemoine, arbousier, argousier, arnica, avocatier, benjoin, bleuet, cassis, cerisier, chèvrefeuille, citronnier, coquelicot, cresson, grande gentiane, guarana, hamamélis, gui, henné, iris, laurier commun, lierre, liseron, menthe, millepertuis, mimosa, myrtille, noyer, oranger amer, ortie, oseille, pâquerette, persil, petite pervenche, poirier, pommier, reine des prés, rhubarbe, romarin, rose trémière, sauge, thym, théier, tomate, trèfle, véronique, verveine, vigne (feuille)
bronzant, pigmentant: augmente la vitesse d’apparition du bronzage naturel et améliore sa qualité par stimulation de la synthèse de mélanine.
Bronzant instantané : forme sur la peau un complexe coloré stable, imitant le bronzage naturel par formation de liaisons chimiques avec les protéines de l’épiderme (pas de plantes correspondantes)le bronzage est la coloration foncée de la peau résultant de la sécrétion de mélanine par des cellules appelées mélanocytes. Le Soleil est en général à l’origine de cette synthèse. La mélanine a pour but d’absorber le rayonnement pour tenter de protéger la peau. Il faut néanmoins rester prudent : la quantité de mélanine que nous fabriquons ne suffit pas à protéger la peau d’un ensoleillement intensif. Le bronzage étant à la mode, on propose des produits activant cette synthèse de mélanine en dehors de tout ensoleillement aneth, berce, bergamotier, carotte, céleri, khella, luzerne, poivron
cardiotonique: augmente l’efficacité des contractions cardiaques.
cardiotoxiques : les agents toxiques pour le coeur sont soit toxiques pour le muscle cardiaque lui-même, soit pour les vaisseaux de coeur, soit pour son système nerveux. Ils provoqueront donc soit la destruction irréversible du myocarde, ou un infarctus ou des troubles du rythme cardiaque, potentiellement transitoires. Quelle que soit l’atteinte, elle peu être mortelle, entraînant un arrêt du coeur.la défaillance cardiaque nécessite la prescription de cardiotoniques. Ce sont des substances puissantes utilisées en réanimation sans réelle limitation de dose. Leur inefficacité conduit à la mort par arrêt cardiaque. A petites doses, elles aident des coeurs fragiles à surmonter certaines agressions. Il n’est pas concevable de parler de cardiotoniques en dehors de ces puissants produits pharmacologiques. Attention, certaines plantes sont puissamment cardiotoniques ou cardiotoxiques et peuvent entraîner la mort. cardiotoniques : adonide, anis, aubépine, cacaoyer, cactus, caféier, chénopode blanc, coleus, damiana, digitale, éphédra, fenugrec, fève tonka, genêt à balai, hellébore, lavande, liseron, muguet, sceau de Salomon, verveine.
cardiotoxiques : belladone, if, laurier rose, giroflée
carminatif: aide à l’expulsion des gaz présents dans les intestins et limite leur formation par diminution de la fermentation carminatif vient du latin carminare ou nettoyer, il définit très élégamment la propriété de faire expulser les gaz intestinaux, tout simplement absinthe, acacia, achillée millefeuille, acore, ail, aneth, angélique, anis, armoise, aunée, badianier, basilic, benjoin, bergamotier, cade, cannellier, carline, céleri, centaurée, cerfeuil, citronnier, coriandre, cresson, cumin, curcuma, estragon, fenouil, genévrier, gentiane jaune, gingembre, ginseng, gui, houblon, immortelle, jasmin, laitue, laurier sauce, lavande, livèche, mandarinier, marjolaie, mélilot, mélisse, menthe douce, muscadier, myrrhe, oranger, origan, oseille, persil, piment de la Jamaïque, poivrier, poivron, réglisse,romarin, sarriette, sassafras, serpolet, valériane, zédoaire
cholérétique, cholagogue, stimulant de la vésicule biliaire, augmente la sécrétion de bile et favorise son évacuation Autrefois, beaucoup de maladies étaient mise sur le compte de la vésicule biliaire. On activerait ou faciliterait l’évacuation de la bile pour guérir. Le raisonnement actuel est plus anatomique : où la bile peut s’écouler par ses canaux naturels ou elle ne peut être excrétée à cause d’un obstacle, dans ce cas, il est difficile de cerner le rôle de telle ou telle substance 80 plantes de notre liste sont réputées cholérétiques, mais comme indiqué ci-contre, le rôle de cause à effet semble aujourd’hui difficile à affirmer. Nous citerons les plus connues traditionnellement : absinthe, achillée millefeuille, aigremoine, anis, armoise, arnica, artichaut, aubergine, avocatier (feuille) boldo, bourdaine, bugle rampante, cade, camomille matricaire, céleri, centaurée, chélidoine, chicorée, coloquinte, condurango, criste marine, curcuma, épine-vinette, eupatoire, euphraise, framboisier (feuille), gentiane jaune, gingembre, immortelle, lavande, liseron, mandarinier, mélisse, menthe, millepertuis, olivier, oranger, ortie blanche, pamplemoussier, piment de la Jamaïque, pissenlit, raifort, réglisse, reine des prés, saponaire, sauge, serpolet, souci, tilleul, vanillier, verveine
cicatrisant, éphithélisant, vulnéraire: favorise l’ensemble des processus de réparation des plaies et des lésions tissulaires
régénérant: apporte au tissu cutané endommagé les éléments nécessaires à sa reconstitutionla cicatrisation d’une plaie est la règle générale mais elle peut être plus ou moins longue ou plus ou moins difficile selon de terrain. Plusieurs modes d’action peuvent être utilisés pour faciliter cette cicatrisation: l’antisepsie d’une plaie hâte sa guérison, certains onguents, lotions, vitamines, hormones, voire la cautérisation chirurgicale sont des cicatrisants, il suffit de les utiliser à bon escient selon la plaie plus de 100 plantes ont des vertus cicatrisantes dont: alchémille, aloès du Cap, arnica, avoine, avocatier, benjoin, bugle rampante, chèvrefeuille, citronnier, consoude, curcuma, échinacée, ficaire, figuier de barbarie (tige), géranium robert, hydrocolyle, laminaire digitée, lys blanc, millepertuis, olivier, orcanette, orme, petite pervenche, pomme de terre, ratanhia, renouée des oiseaux, rosier muscat, salicaire, sarriette, sauge, saule, souci, tepescohuite, tormentille, tussilage, véronique
colorant capillaire : se fixe sur la kératine en donnant des reflets colorés ou en modifiant la couleur d’origine henné, lapacho, noix de galle, pensée, sophora
décongestionnant respiratoire, décongestionnant des voies respiratoires : agit sur les bronches en aidant l’évacuation des sécrétions accumulées qui provoquent une gêne respiratoire anis, bleuet, bouillon blanc, capucine, céleri, éphédra, gui, immortelle, lierre terrestre, menthe douce, moutarde blanche, myrrhe, ortie blanche, passiflore, pin maritime (bourgeon), raifort, sapin, violette
déodorant: empêche la dégradation de la sueur en molécules malodorantes ou masque les mauvaises odeurs issues de cette dégradation l’odeur de la transpiration varie d’un individu à l’autre, d’un point du corps à l’autre. Elle peut être dans certains cas particulièrement désagréable et nécessiter l’utilisation d’un déodorant adapté au besoin spécifique de l’utilisateur benjoin, bergamotier, bois de rose, citronnelle, damiana, encens, estragon, eucalyptus, gaïac, laurier sauce (fruit), lichen d’Islande, mélisse, menthe, myrrhe, myrte, oranger amer, origan, ortie, pin sylvestre, romarin, sarriette, sauge, thym
dépigmentant, éclaircissant : s’oppose à la synthèse de la mélanine et contribue à atténuer les taches pigmentaires il y a toujours un pigment à l’origine d’une couleur, cheveux, bronzage, taches de rousseur, grains de beauté, mais aussi taches de naissance, de vieillesse, etc. Les cosmétiques dépigmentants ont pour but d’effacer les pigmentations inesthétiques. Ils sont plus ou moins efficaces. Certains sont très efficaces mais trop agressifs pour les tissus vivants, ils ne sont utilisables que pour les tissus morts tels les cheveux achillée millefeuille, arbousier, benjoin, bruyère cendrée, busserole, citronnier, droséra, marjolaine, persil (semence), ronce
dépuratif: purifie le sang ou les humeurs en éliminant les toxine. On s’aperçoit que les plantes dites dépuratives sont en fait des plantes diurétiques, laxatives ou vomitives, façons d’éliminer…mais pas forcément les toxines. Ceci étant, un peu de nettoyage ne fait pas de mal! autrefois, ces méthodes ou médications passaient pour débarrasser l’organisme des toxines ou poisons: saignées, vomitifs, purgatifs, etc. Les intoxications, qu’elles soient intrinsèques ou extrinsèques ne peuvent être résolues que par le remplacement, artificiel ou non, de l’organe défaillant ou par l’élimination radicale du produit toxique, ce qui n’est pas toujours possible. Ce terme est donc désuet et ne récouvre pas de réalité médicale ananas, armoise, artichaut, aspérule odorante, aubergine, bardane, bergamotier, bistorte, bourrache, cassis, céleri, cerfeuil, chélidoine, chicorée, chiendent, citronnier, cresson, criste marine, cumin, douce amère, églantier, eupatoire, fenouil, fraisier, framboisier, gentiane jaune, groseillier, laminaire, levure de bière, livèche, melaleuca, olivier, oseille, pâquerette, persil, piment doux, pommier, réglisse, saponaire, sureau (fleur), tussilage, verge d’or, verveine, vigne (feuille)
détersif, détergent : émulsionne les salissures les plaies souillées ou infectées ont besoin d’être assainies si on veut espérer une cicatrisation. La détersion consiste à enlever tout ce qui est tissu non sain et à aviver la plaie afin de favoriser sa cicatrisation. Certains produits sont détersifs mais il est parfois nécessaire de pratiquer des détersions chirurgicales alchemille, asperge, bois de Panama, châtaignier, cimicifuga, citronnier, caochléaire, fusain d’Europe, galéga, gypsophile, herniaire, iris, joubarbe, lierre grimpant, liseron, luzerne, marronnier d’Inde, melaleuca, myrte, petite pervenche, polygala de virginie, primevère (racine), romarin, salsepareille, saponaire, yucca
diurétique ; augmente la sécrétion urinaire par action, soit sur les cellules rénales, soit sur la circulation générale ou sur le centre de la diurèse Les diurétiques permettent de traiter certaines hypertensions artérielles et certains oedèmes. Uitlisés à mauvais escient, il provoquent de graves déperditions d’eau et d’éléments minéraux indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Il sont parfois employés pour maigrir, ce qui est inefficace et dangereux plus de 190 plantes sont réputées diurétique, nous ne citerons que les principales (pour les autres, se reporter à la liste des plantes): aneth, artichaut, asperge, aubergine, avoine, basilic, boldo, cacaoyer, caféier, carotte, cassis, céleri, cerise (pédoncule), chicorée, concombre, courge, cresson, curcuma, estragon, fraisier, framboisier, groseillier, haricot, houblon, laitue, mandarinier, manguier, melon, marjolaine, orge, ortie, oseille, pêcher, pissenlit, poireau, poirier, saponaire, sauge, sureau (fruit), théier, tomate, verveine, vigne (feuille)
emménagogue : provoque l’apparition des menstruations ou les régule il s’agissait jadis de faire réapparaître les règles dans les aménorrhées. Les substances utilisées étaient plus près d’un abortif que d’un emménagogue. Il fallait donc s’assurer que la femme n’était pas enceinte. Il faut donc se méfier de ce sens dans les utilisations traditionnelles des plantes (aucune des plantes citées ici ne fait partie des 4 plantes abortives) absinthe, achillée millefeuille, aloès amer, anémone, aristoloche, armoise, aurône mâle, avocatier, berce, cade, capucine, carotte, citronnelle, cresson, curcuma, estragon, eupatoire, fenouil, grande camomille, henné, lierre grimpant, menthe aquatique, muscadier, myrrhe, onagre, origan, ortie blanche, persil, potentille, safran, sauge, serpolet, souci, tormentille, vanillier, verveine, zédoaire
épaississant: augmente la viscosité du milieu et tend à le stabiliser (utilisé en cosmétique) abricotier, aloès amer, avoine, caroubier, casse, fucus, karité, laminaire, lichen d’Islande, lupin, mousse d’Irlande, pois chiche, riz
exfoliant, peeling, gommant: élimine les cellules mortes superficielles de la peau par action mécanique ou chimique les exfoliants sont mécaniques, comme le gant de crin ou cosmétique : gel ou crème contenant des minuscules particules grattantes. On parle aussi de gommage : la peau est ensuite plus lisse, plus douce et n’est recouverte que de jeunes cellules abricotier, acérola, alkékenge, ananas, argousier, aubépine, canne à sucre, chélidoine, citronnier, drosera, fenouil figuier, figuier de barbarie, fraisier, framboisier, fruit de la passion, grande camomille, groseillier, hibiscus, luzerne, muguet, myrtille, oranger, pamplemoussier, papayer, pêcher, poirier, pommier, reine des prés, ronce, sureau (fruit), tomate, tussilage, vigne
expectorant, pectoral: décongestionnant respiratoire, modification des secrétions bronchiques, fluidificateur bronchique, combat la bronchite et aide l’expulsion par la bouche des substances provenant des voies respiratoires inférieures (terme ancien catarrhe) les secrétions bronchiques ne portent à conséquense qu’en cas de pathologies: tabagisme, bronchite aigüe, brochiolite, bronchite chronique, maladie congénitale des bronches, mucoviscidose. Elles sont alors difficiles à expectorer et ne peuvent sans risque stagner dans les bronches. On emploie pour aider leur expulsion des expectorants. Chez les enfants, personnes âgées ou dans les cas graves, ils ne suffisent pas, ils doivent être associés à des séances de kinésiethérapie respiratoire abricotier (semence), acore, anémone, aurône mâle, badanier, benjoin, bétoine, bois de Panama, bouillon blanc, bourrache, buglosse, caféier, canne à sucre, capucine, caquiller maritime, cèdre, chardon béni, châtaignier, chèvrefeuille, chiendent, chou, coleus, coquelicot, cresson, cyprès (feuille), drosera, encens, éphédra, erysimum, fenouil, figuier, goyavier, grindelia, hêtre, hysope, iris, jasmin, jujubier, laitue, lichen d’Islande, lierre grimpant, lys blanc, maïs (style), marrube blanc, mauve, melaleuca, mélilot, millepertuis, mousse l’Islande, myrrhe, myrte, oranger amer, orge, ortie blanche, oseille, pâquerette, pin maritime (bourgeon), poivrier, primevère (racine), réglisse, roquette, rose trémière, sanguinaire, saponaire, saule, serpolet, sureau (fleur), thuya, tussilage, véronique, violette
fortifiant, nutritif: augmente l’énergie et la résistance de l’organisme abricotier, acérola, avocatier, avoine, bambou, bananier, blé, bourrache, cannelier, cassis, chou, cresson, criste marine, dattier, fenugrec, fève, fraisier, ginseng, kiwi, lentille, levure de bière, lupin, luzerne, manguier, millet, oranger, ortie piquante, oseille, pois chiche, poivron, prèle, raifort, seigle, soja, tournesol
fortifiant de l’ongle: améliore la solidité de l’aspect de l’ongle camélia, lentille, onagre, prèle
galactagogue, galactogène: accroît ou favorise la sécrétion de lait une hormone galactogène est une hormone qui induit la sécrétion lactée. La montée de lait est parfois indésirable par exemple si une femme ne désire pas allaiter son enfant. On prescrit alors un antigalactogène qui a pour but de bloquer l’hormone galactogène. Néanmoins, l’hormone galactogène était secrétée surtout sour l’influence de la succion du sein, elle se tarit rapidement et spontanément l’arrêt progressif de l’allaitement galactogènes : aneth, basilic, carvi, fenouil, fenugrec, figuier, galéga, luffa, nigelle, verveine
antigalactogènes : menthe douce, persil, canne de provence, cardère
hémostatique, anti-hémorragique: arrête l’écoulement du sang en favorisant la coagulation lors d’un saignement, les plaquettes sanguines devraient suffire à stopper celui-ci spontanément, les hémostatiques aident la mise en place des mécanismes biologiques permettant la cessation de l’hémorragie tout en maintenant la fluidité du sang dans les vaisseaux. Si le saignement ne se tarit pas en quelques minutes, c’est qu’il existe une lésion grave à son origine qu’il faut rechercher absolument et traiter abricotier, armoise, bistorte, bugle rampante, curcuma, fraisier, fucus, gardénia, gui, hamamelis, , henné, laminaire, luzerne, manguier, myrte, noisetier (feuille), ortie, petite pervenche, piloselle, pimprenelle, potentille, prêle, quintefeuille, ratanhia, renouée des oiseaux, roquette, salicaire, sophora, tormentille, vergerette du canada, vigne
hépatoprotecteur: protège et améliore le fonctionnement du foie artichaut, bouleau (feuille), chardon marie, chrysanthellum, eupatoire, gypsophile, immortelle, tiaré
hormonal: qui a une activité comparable à celle d’une hormone le corps humain secrète beaucoup d’hormones qui sont les messagers actifs et indispensables de l’adaptation de notre corps à l’environnement. Pour chaque situation, existe une hormone: en cas de stress, en cas de chaleur, de croissance, d’alimentation, d’effort physique, de jeûne, etc. Il existe aussi des hormones sexuées qui sont à l’origine de notre différenciation homme ou femme et qui régulent notre vie génitale, physique et psychomotrice. Tout défaut dans la production d’hormone entraîne une dysrégulation et des réactions inadaptées, il doit être immédiatement compensé, voire suppléé bugle rampante, éleuthérocoque, spiruline
contiennent des oestrogènes : cimicifuga, houblon,
hydratant, émollient : retarde l’évaporation de l’eau par amélioration de la barrière cutanée ou rééquilibre les flux hydriques cutanés par fixation d’eau ou apport de constituants du « natural, moisturizing factor » la souplesse de la peau peut être entretenue par l’application de topiques hydratants. Sans eux, elle de dessèche et desquame plus vite. Les hydratants servent donc à maintenir une certaine vie aux cellules des couches supérieures de l’épiderme, assurant une peau plus souple et résistant mieux aux agressions extérieures plus de 160 plantes sont réputées hydratantes dont les plus connues sont:
abricotier, amandier doux, avocatier, bleuet, camomille, carthame, cassis, chicorée, citronnier, concombre, figuier, ginkgo biloba, guimauve, haricot, hibiscus, houblon, iris, jojoba, karité, laitue, lin, lys blanc, macadamia, manguier, mauve, melon, narcisse, noisetier, olivier, oranger, orchidée, orge, pêcher, pisselit (racine), poireau, pois chiche, pommier, reine des prés, ricin, riz, roquette, seigle, soja, sureau, tilleul, tomate, vanillier, tournesol, véronique, violette, vigne
hypnotique, somnifière, narcotique, hypnogène: provoque le sommeil boldo, camomille romaine, chanvre commun, houblon, laitue, valériane
Hypocholesterolémiant : anticholestérol, hypolipidémiant. Avoir trop de lipides dans le sang est nocif, surtout pour les artères. Si un régime ne suffit pas les hypolipidémiants sont indiqués. Seul un médecin peut juger en fonction tu type d’hyperlipidémie : trop de cholestérol ou trop de triglycérides hypocholesterolémiant : anacardier, argousier, artichaut, aubergine, bouleau (feuille), carthame (fleur), fenugrec, fucus, genêt à balai, oranger, orthosiphon, palmaria palmata, pamplemoussier, pois chiche, porphyra, soja, sorbier des oiseleurs, théier, tournesol
hypolipidémiant : blé, laminaire, soja, vigne
hypotenseur, antihypertenseur; lutte contre l’augmentation excessive de la pression artérielle l’hypertension artérielle, à terme, endommage et va jusqu’à détruire petits et gros vaisseaux. C’est une maladie invisible, mais grave, dont les complications surviennent subitement (accident vasculaire cérébral, cardiaque ou dans n’importe quel autre territoire artériel). Ne donnant que très rarement des signes précurseurs, mieux vaut la dépister. Lorsqu’elle se cumule avec d’autres facteurs de risque vasculaire: tabac, obésité, hyperlipidémie, diabète ou pilule, les probabilités d’accident sont considérablement augmentées. Mais souvent, il s’agit d’une hypertension artérielle dite essentielle, sans cause particulière, mais on trouve parfois une maladie à son origine, ou une habitude alimentaire de consommation d’une substance hypertensive comme le réglisse. ail, anémone, aubépine, aunée, bourse à pasteur, cassis (feuille), céleri, chicorée, cimicifuga, citronnier, coleus, épine-vinette, fenugrec, fumeterre, gui, hibiscus, jujubier, olivier (feuille), oranger amer (fleur), oranger doux (zeste), orthosiphon, passiflore, pêcher (semence), petite pervenche, tilleul, tormentille, valériane, verge d’or, vigne (feuille), ylang-ylang
immunostimulant: stimule et améliore les processus de défense de l’organisme vis à vis d’agents exogènes la sensibilité aux infections pourrait diminuer sous l’action d’un produit capable de stimuler l’immunité. Les vaccins sont immunostimulants, mais surtout immunoprotecteurs. Les immunostimulants seuls ne peuvent pas protéger des maladies graves échinacée, eupatoire
inhibiteur du système autonome: troubles neurovégétatifs le système nerveux, très complexe, donne leiu à distinguer, entre autres, une entité dont le fonctionnement est autonome, le système nerveux végétatif, ile contrôle et régule, grâce à deux contingents antagonistes, les fonctions des viscères: circulations, respiration, digestion, glandes, etc. Les troubles neurovégétatifs sont donc très divers mais ont en commun d’être indépendants de la volonté. Il peut s’agir par exemple d’une sudation abondante ou du trouble du rythme cardiaque, d’une accélération du transit intestinal ou d’une dilatation des pupilles droséra
insecticide: détruit les insectes
insectifuge: éloigne les insectescertains insecticides (surtout les insecticides de synthèse) sont à manier avec beaucoup de précaution car ils peuvent être toxique pour l’homme et surtout pour les enfants.
les insectifuges ne tuent pas les insectes, ils les font fuir. Certaines odeurs ont ce pouvoir, comme certaines plantes, mais ils sont souvent sélectifs, n’éloignant qu’une seule espèce (moustiques ou guêpes par exemple)insecticides : boldo, citronnelle, eucalyptus, fusain d’Europe, lapacho, poivrier, pyrêthre de Dalmatie, tabac
insectifuges : badianier, bergamotier, buchu, cannelier, cèdre, citronnelle, cresson, curcuma, échinacée, eucalyptus, lavandin, margosier, mélisse, poivrier, pyrêthre de Dalmatie
laxatif, purgatif: débarrasse l’intestin en stimulant le péristaltisme, par effet de lest ou par action lubrifiante sur les parois intestinales à ne pas confondre avec le purgatoire, même si dans les temps anciens, l’absorption de purgatifs avaient sans doute les mêmes conséquences. Lorsqu’on avait peu de ressources thérapeuthiques, purger, ou, à parler plus proprement, accélérer le transit intestinal et l’évacuation des selles, était une méthode thérapeutique très prisée, d’indication très large, d’autant qu’elle s’accordait aux croyances religieuses de purification. On parle aussi de laxatif. Attention ne pas abuser de laxatifs en cas de problème chronique de transit intestinal : consulter un spécialiste plus des 90 plantes ont des effets laxatifs, dont: alkékenge, aloès, amandier doux, arrichaut, asperge, avocatier, bardane, betterave rouge, chicorée, cocotier, courge, figuier, groseillier, guimauve (racine), iris, laminaire, lin, mandarinier, mauve, melon, moutarde blanche, noisetier, olivier, papayer, pêcher, pensée, pommier, rhubarbe, saponaire, séné, sésame, sureau, tomate, violette
ocitocyque: facilite l’accouchement ce sont des agents capables de provoquer des contractions utérines lors de la grossesse, contractions qui peuvent entraîner l’expulsion du foetus. Employés au terme de la grossesse, ils provoquent l’accouchement. Utilisés plus tôt, ils sont abortifs hellébore, asaret d’Europe, bryone, coton
prostate : troubles de la prostate inflammation de la prostate, hypertrophie de la prostate, cancer de la prostate : des affections diverses pour cette glande si importante pour l’homme. des plantes sont réputées pour être bénéfiques pour la prostate, nous citerons les plantes traditionnellement conseillées avec toutes les réserves, à savoir qu’elles ne dispensent pas du dépistage du cancer de la prostate! arrête-boeuf, blé cultivé, courge, curcuma, lamier blanc, lapacho, marronier d’Inde, pensée, tomate, tournesol, buchu, luffa, orthosiphon, sabal
protecteur solaire, filtre solaire: absorbe une partie des rayons solaires le Soleil apporte des bienfaits, mais une exposition intensive à son rayonnement est particulièrement nocive. Les rayonnements agissent alors telle une véritable irradiation en détruisant le matériel génétique des cellules provoquant, à court terme, une brûlure plus ou moins grave et à long terme, parfois un cancer, le plus souvent u mélanome de la peau. Il est donc indispensable de se protéger des rayonnements du Soleil par des produits adaptés, même si la mode est au bronzage. Les enfants sont particulièrement exposés à ce risque puisque les cassures génétiques se produisent sur une peau très jeune, initiant le processus de cancérisation aloès du Cap, artichaut, bourdaine, caféier, cascara, centaurée, cimicifuga, edelweiss, ginkgo biloba, immortelle, lespedeza, liseron, livèche, marronier d’Inde (écorce), maté, mélilot, mélisse, noyer (brou), pensée, quinquina, ratanhia, réséda, rhubarbe, rocouyer, romarin, sophora, tabac, théier
protecteur veineux, veinoprotecteur, vasoprotecteur, vasorégulateur : protège et améliore la résistance des vaisseaux sanguins; par là, il est également antivarices, antivariqueux, anti jambes lourdes et anti-hémorroïdes. Nous emploierons le terme de jambes lourdes pour les applications cosmétiques des plantes afin d’éviter les symptômes dus à l’hyper pression veineuse, jambes lourdes, on peut tenter d’agir sur la paroi des veines pour la tonifier. les veinoprotecteurs ne peuvent qu’atténuer la gêne ainsi ressentie, mais en aucun cas, il n’éviterons l’évolution de varices dues à une maladie des valvules veineuses dont le traitement ne peut être que chirurgical. plus de 60 plantes veinoprotectrices dont : arbousier, aristoloche, arnica, bardane, bistorte, bourdaine, busserole, cassis, chardon marie, chrysanthellum, euphraise, ficaire, framboisier, gardénia, géranium robert, ginkgo biloba, hamamélis, hydrocotyle, joubarbe, kolatier, lilas, maté, mauve, myrtille, ratanhia, ricin, théier, viburnum, vigne
psychodysleptiques terme dérivé de psycho, de dys qui indique une difficulté et leptique qui signifie saisir. Ce sont en fait des hallucinogènes, c’est à dire des substances capables de dévier les propriétés mentales. Peuvent apparaître des troubles mentaux divers comme des distorsions du jugement, des hallucinations, des rêves éveillés, des impressions irréelles Attention à l’extrême toxicité et dangerosité de certaines de ces plantes, pouvant provoquer l’arrêt cardiaque!
absinthe, aurone mâle, bananier (peau), chanvre commun, hellébore, nénuphar blanc, sauge sclarée
purifiant: contribue à l’élimination des toxines issues des métabolismes cutanés qui donnent un aspect terne à la peau plus de 100 plantes purifiantes dont: ail, ananas, angélique, anis, armoise, artichaut, bardane, bergamotier, bistorte, bruyère cendrée, camomille, cassis, centaurée, chicorée, citronnier, clématite, concombre, coriandre, cresson, criste marine, cumin, eucalyptus, fenouil, fraisier, garance, gentiane jaune, hibiscus, laminaire, laurier, mélaleuca, mélisse, menthe, oranger (zeste), origan, pensée, persil, pissenlit (racine), poireau, pommier, rhubarbe, saponaire, sarriette, sureau, thym, verveine, violette
raffermissant: contribue à rendre le tissu cutané plus ferme les produits raffermissants ont surtout une action sur le grain de la peau. L’effet tenseur donne un aspect plus lisse donc plus ferme au tissu cutané. Mais les cosmétiques ne remplaceront pas le pouvoir raffermissant su sport et pallieront difficilement les grandes variations de poids ou de forme subies en dernier ressort pas la peau bourrache (semence), combretum, échinacée, prêle, spiruline
rafraîchissant: procure une sensation de fraîcheur avoine, buglosse, caroubier, casse, cassis, chicorée, concombre, estragon, fraisier, framboisier, galéga, hibiscus, joubarbe, laitue, lys blanc (bulbe), mauve, melon, menthe, orchidée, orge, ortie blanche, papayer, pissenlit (racine), saule (fleur), tilleul, tomate, verveine
restructurant: aide la reconstitution de la structure du tissu cutané abricotier (semence), acérola, amandier doux, anacardier, artichaut, asperge, avoine, bambou, blé, camélia, carthame, combretum, criste marine, dattier, fève, haricot, henné
reminéralisant, reconstituant : favorise la fixation des minéraux par l’organisme ou apporte les éléments minéraux nécessaires aux métabolismes la perte de quantité exagérée de minéraux, leur carence d’absorption ou leur mauvaise fixation entraîne une déminéralisation dont le retentissement est principalement osseux en ce qui concerne le calcium et le phosphore. Dans ces cas, un apport accru de ces minéraux ou la prise de médicaments, dit reminéralisants sont indispensables. il existe bien sûr d’autres minéraux que le calcium, nécessaires à d’autres organes, le terme reminéralisant est donc très général santé : agave, bambou, carotte, airelle, oignon, pomme de terre, porphyra, prêle
cosmétique : acérola, arrête-boeuf, asperge, avoine, bambou, bananier, bleuet, boldo, bourdaine, canne à sucre, carotte, cassis, châtaignier, chicorée, chou, courge, cresson, criste marine, dattier, fumeterre, ginseng, laminaire, lentille, levure de bière, lupin, luzerne, muguet, ortie, pissenlit, pivoine, primevère, rose trémière, seigle, spiruline
rubéfiant: provoque une congestion locale, intense et passagère entraînant une rougeur de peau ail, anémone, brgamotier, cactus, cade, capucine, citronnier, cochléaire, curcuma, drosera, eucalyptus, ficaire, genévrier, gingembre, moutarde blanche, muscadier, piment de la Jamaïque, piment doux, pin maritime (bourgeon), poivrier, raifort, thym
séborégulateur, antiséborrhéique: régule la sécrétion de sebum le sebum recouvre toute la peau et la protège. Un excès de sebum ou séborrhée, peut êter inesthétique par sa propriété graissante sur la peau du visage ou sur le cuir chevelu. Certains produits permettent de réguler l’activité des glandes sébacées à l’origine de sa production. Mais des mesures d’hygiène associées sont souvent nécessaires à la pérénité du résultat. La sécrétion de sebum augmente surtout sous l’action des facteurs irritants ou stressants pour la peau arbousier, bardane, bistorte, bois de panama, cade, capucine, cèdre, chou, citronnier, crambe maritime, onagre, ortie piquante, peuplier noir, prêle, quinquina, raifort, romarin, roquette
sédatif: qui apaise la surexcitation ou la douleur d’un organe toute substance qui ralentit la fonction d’un organe est sédative, on peut parler de sédatif de la douleur, de sédatif de spasmes mais aussi de sédatifs neurologiques qui endorment la consciences plus de 80 plantes sont sédatives parmi lesquelles on retrouve bien sûr les plantes qui sont à la fois sédatives et antispasmodiques et sédatives et analgésiques
stimulant capillaire: stimuler la croissance du cheveu: améliore le métabolisme du bulbe pilaire pour favoriser la pousse et améliorer la qualité et la solidité du cheveu la chute des cheveux est une calamité pour beaucoup d’entre nous et la calvitie une véritable atteinte de la personnalité masculine dans ce qu’elle a de jeune et de séduisant. Les stimulants du cuir chevelu et de la pousse capillaire nourrissent, sinon le cuir chevelu, l’image idéale de la beauté prônée par notre société. Ne désespérons pas, la recherche a récemment mis au point des produits efficaces s’il reste au moins des cheveux avocatier, betterave rouge, capucine, cochléaire, dattier, fenugrec, ginkgo biloba, ginseng, jojoba, lentille, margosier, mélilot, millepertuis, mousse d’Irlande, noyer (brou), ortie piquante, piment doux, prêle, rhubarbe, ricin, romarin, ruscus, séné, ylang-ylang
stomachique: digestif, eupeptique, rétablit le fonctionnement normal de l’estomac substance facilitant la digestion gastrique plus de 100 plantes sont digestives, parmi lequelles: absinthe, ananas, aneth, artichaut, basilic, boldo, caféier, canne à sucre, cerfeuil, châtaignier, citronnelle, criste marine, figuier, gentiane jaune, grande camomille, kolatier, guarana, mandarinier, melon, menthe, oranger (zeste), oseille, pamplemoussier, papayer, persil, piment, pissenlit, poivron, quinquina, raifort, rhubarbe, riz, roquette, safran, sauge, serpolet, tilleul, verveine, violette
sudorifique, diaphorétique: favorise la transpiration Jadis on utilisait cette méthode pour soulager le rein, le coeur et les articulations. La sueur refroidit le corps et lutte contre les accès de fièvre et la chaleur environnante anémone, bardane, boldo, carthame, chèvrefeuille, coquelicot, douce amère, galéga, houx, mélaleuca, menthe aquatique, millet, pensée, salsepareille, saponaire, serpolet, souci sureau, thuya
tonifiant, stimulant, revitalisant, fortifiant, énergétique: apporte les éléments énergétiques qui stimulent les métabolismes cutanés et tonifient la peau en cosmétique , plus de 150 plantes sont tonifiantes, on y retrouve les plantes fortifiantes pour l’organisme, mais d’autres aussi : aneth, angélique, artichaut, cade, centaurée, damiana, eleuthérocoque, etc. (voir liste plantes)
vasoconstricteur: provoque la diminution du calibre des vaisseaux sanguins la constriction des veines ou des artères est dépendante du sysltème nerveux autonome. les vasoconstricteurs sont utiles, dans le traitement des états de choc ou dans le traitement des insuffisances veineuse ou des hémorroïdes anémone, aubépine, bourse à pasteur, cyprès, éphédra, genêt à balai, ginkgo biloba, hamamélis, lierre grimpant, noisetier, ortie blanche, ruscus
vasodilatateur; provoque la diminution du calibre des vaisseaux sanguins les buts des vasodilatateurs est de faire chuter la tension artérielle en diminuant les résistances périphériques ou de dilater les vaisseaux trop étroits. Ils sont donc employés dans les cas d’hypertension artérielle et de l’angine de poitrine. Attention, les concentrations de produits actifs dans les plantes ne permettent pas de traiter les affections vasculaires graves citées ci-dessus cactus, carotte, cimicifuga, encens, gui, khelia, olivier (feuille) onagre, théier, tilleul
vomitif: provoque les vomissements on les utilisait jadis pour détoxifier le corps. ces substances aujourd’hui ne peuvent être employées que pour provoquer un vomissement pour évacuer un produit toxique et il faut s’assurer que le produit n’est pas plus toxique pour l’oesophage que pour l’organisme. Attention à l’usage des vomitifs à des fins de perte de poids qui fait rentrer dans le processus infernal de l’anorexie acacia, bourdaine, iris
Testez vos connaissances sur plantes et santé
Les plantes contiennent de nombreux principes actifs et la recherche analyse en détail leur composition chimique et découvre peu à peu les raisons de l’efficacité de certains remèdes naturels traditionnels, et l’industrie pharmaceutique utilise largement les principes actifs des plantes. Mais il faut parfois se méfier des panacées traditionnelles, certaines recettes relevant plutôt de la superstition et du folklore.
Les plantes peuvent tuer, les plantes peuvent guérir, mais surtout apporter un équilibre des santé, un bien être et une prévention à long terme.
Mais attention, elles ne peuvent pas remplacer le diagnostic d’un médecin en cas de maladie.
Elles sont efficaces sur le long terme car elles dispensent leurs principes actifs à des doses très faibles par rapport à celles que l’on trouve dans des médicaments. La micronutrition peut nous aider à découvrir les plantes qui nous conviennent à titre de prévention et d’équilibre. Découvrez les bienfaits des airelles par exemple.