Faites de votre journée une partie d’échecs.
Recensez 31 de vos relations les plus proches (famille et bureau).
Dessinez sur une feuille de papier un échiquier (8×8 cases).
Vous êtes le roi blanc (à vous l’honneur).
Répartissez les 31 personnes de votre entourage sur l’échiquier en respectant leur capacité de soutien (15 pièces blanches puisque vous êtes la seizième, à moins que vous passiez votre temps à vous nuire) ou de nuisance (16 pièces noires).
Placez vos 31 connaissances en tenant compte de leur camp, de leurs capacités et de leur psychologie (voir ci-dessous).
Vous aurez déjà parcouru un grand chemin en vous limitant à l’objectif du jour : déterminer qui est dans votre camp et qui ne l’est pas et en affecter les caractéristiques à chaque personne, et en premier lieu : qui est le roi noir?
Ensuite, vous pouvez passer à la partie, elle peut durer des mois et des mois si vous voulez.
Vous déplacez une de vos pièces: vous dites quelque chose ou vous confiez une tâche à une personne de votre camp (action destinée à faire réagir une des personnes du camp adverse) et vous attendez pour voir la réaction. Attention, au départ, vous ne pouvez déplacer qu’un pion ou un des cavaliers. Mettez à jour votre échiquier. Rappel de la hiérarchie des pouvoirs de la pièces la plus importante à la moins importante:
reine : peut se déplacer comme elle veut, mais pas sauter comme le cheval
fou, cavalier et tour que l’on peut mettre à égalité, mais il faut tenir compte de leurs spécificités :
– le fou est efficace mais uniquement sur une couleur, celle sur laquelle il est placé au départ, il ne peut pas dévier mais peut se frayer un chemin très efficace en diagonale
– la tour peut se positionner aussi bien sur les cases blanches que les noires, mais sa trajectoire n’est que horizontale ou verticale, on la voit donc assez bien venir
– le cheval ne se déplace que deux cases par deux cases, mais pas en droite ligne, ses approches peuvent être très perverses.
– le pion qui sauf exception du départ ne peut avancer que d’une case, droit devant lui, sauf lorsqu’il attaque : il attaque en diagonale et se sert ainsi de son tout petit pouvoir de biaiser.
– le roi : ne se déplace que comme un pion mais c’est lui l’enjeu de la partie, c’est vous d’un côté et la « personne à abattre » de l’autre.