Il n’a-t-il pas vu qu’il avait deux paires alors qu’il est bon joueur?
Comment ressentez-vous cette scène? Faites le test.
Dans une telle scène, vous vous sentez comment?
Violet
Action et autonomie. Drôle de bête ! Vous ne comptez que sur vous-même pour mettre un pied devant l’autre. Apparemment vous sollicitez l’avis d’autrui. Au final vous prenez tout en charge non par goût du pouvoir mais par crainte de manquer de répartie face aux imprévus. Comment tenez-vous le coup? D’autant que vous prêtez main forte à tour de bras. Du coup, débordé, le trac aux trousses, vous tirez l’échelle. Plus personne. Introversion à dépister. Votre haute idée de la solidarité vous jouerait-elle des tours ? Vous aidez et ne vous laissez pas épauler. Normal que vos tripes se nouent à heures fixes. La rançon de votre générosité ? Vos proches vous portent en estime et veillent sur vous dans votre dos. Gagneriez-vous à formuler des demandes claires et à prendre le temps de vérifier si, à deux, en groupe ou en famille, vous êtes, là aussi, capable d’accomplir des petits miracles ? Le stress en moins. Un plus ! Vous allez essayer ?! Pas si bête. Dans les starting blocks ! Peur de ne pas avoir assez de temps pour porter vos ambitions au zénith ou bien très conscient de courir après vous-même en mettant en route des projets passionnants ? Pas le temps de répondre. Peu influencé par les critiques, vous vous consacrez à l’action. On pourrait en prendre de la graine. Peu touché par les marques d’attention car vous jugez improbable que quelqu’un sache mieux que vous ce qui vous est favorable. Difficile de vous réjouir. Le plaisir de vous étonner vous-même serait-il prioritaire ? Grand besoin d’autonomie et de considération pour le travail bien fait. Point barre. Solitude apprivoisée et convivialité organisée. Amitiés sincères mais intimités biaisées. Peur de la dépendance ? On fait comment pour vous chérir si vous vous êtes organisé pour ne compter sur personne ?
Pas à ma place
Passer en courant à côté de soi-même. Le hasard pour seul maître. A vous regarder en face, on perd un peu le nord. Qui êtes-vous, en fait ? Le savez-vous vous-même ? Pas sûr que cela vous intéresse. Habile à brouiller les pistes, vous vous délectez à laisser jaser sur votre compte. La famille est le port d’attache à partir duquel vous vous offrez des dérives déraisonnables. On vous piste en douce, histoire d’identifier ces passions qui vous habitent et vous rendent méconnaissable. Comme possédé. Capable d’afficher deux profils, vous seriez un curieux mélange de conformisme et d’extravagance. On vous perd vite de vue. Jamais vraiment là au moment où se règlent les comptes en famille, vous laissez les autres faire le gros du travail. Vous passez ensuite, mine de rien, à l’aise, retirez les marrons du feu. Personne n’ose vous traiter d’opportuniste car dès que la chance vous sourit vous adorez en faire profiter vos proches au centuple. Une générosité qui intrigue. Du coeur à l’ouvrage. Une façon de tirer des plans sur la comète et de remporter des succès sans piétiner pour autant vos voisins. Respect des territoires. Solidarité en poupe. Distributions des gains acquis. Entente remarquablement fluide entre vous et vos proches qui aspireraient pourtant à vous connaître plus intimement. Absorbé par vos projets professionnels, vous passez en courant à côté de vous-même voulant vous montrer disponible pour tout le monde. On vous convoite. Et pas seulement par intermittence. C’est votre fragilité : comme être avec les vôtres sans manquer à la parole que vous vous êtes donnée : vous dépasser ! Envie virulente de tester vos propres limites. Banco. Besoin d’expérimenter l’intensité des défis. Bingo. On ne réalise pas toujours les défis que vous vous lancez. Si vous en faisiez part, peut-être vous laisserait on grandir en paix ?
incorrigible
Peur du vide. Peur du plein. Quête d’un équilibre. Doué pour gagner de l’argent et vous réjouir des plaisirs matériels qui en découlent, vous n’en avez pas moins besoin de sens. Big deal ! De sens dans le double sens de direction et de signification. Où on va avec ça ?! Faire de l’argent vous est une seconde nature et marchander un peu d’affection alentours n’est pas un péché. Juste une petite solitude. Vous avanceriez ainsi les yeux fermés si vous n’étiez, à huis clos, travaillé par la nécessité de connaître votre vraie nature. Histoire de vous montrer du dedans et de risquer l’intimité : seul lieu qui, partagé assure la sécurité. Déflagration intérieure souvent masquée quand vous retrouvez à courir après la richesse sans être assuré de votre utilité sur cette Terre. Où est l’embrouille ? Y’en a pas forcément une. Vous semblez simplement vouloir vérifier que l’on vous apprécie pour qui vous êtes plutôt que pour ce que vous avez. Noble questionnement qui vaut bien quelques nuits blanches. Ce serait un crime pour vous que de rester sans rien faire. On y va ? Où ? Énergie impressionnante qui s’investit dans des projets devant rapporter gros. Vous vivez à cent à l’heure et dix fois plus que tout le monde, c’est à dire pile à côté de vous-même. Oh, pas loin, mais à côté quand même. Entre nous… vous êtes un bosseur né ou un paresseux surdoué à qui on a botté le train ? Pas de temps à perdre avec ce genre de prise de tête ?! Mieux à faire. L’argent ne se gagne pas tout seul. Pas le temps de m’amuser, moi. Ne vous fâchez pas, c’était une plaisanterie. Vous êtes tout bonnement admirable de savoir vous démultiplier, vous couper en quatre pour aider vos amis. Passé maître dans l’art de vous dépasser quand d’autres ne parviennent même pas à savoir qui ils sont. Le gros bidule rosâtre, côté gauche de la poitrine qui vous lance parfois des piques, vous le consultez régulièrement ? Donc, tout va bien.
solidaire
Héddoniste affairiste. Rien ne dit que la chenille trouve plaisante sa mue pour devenir papillon ! Ultra sensible aux marques d’attention, vous ne maîtrisez pas votre émotivité. Vous vous donnez sans compter. Si on n’accueillez pas vos gages d’amour ou d’amitié, vous morflez. Vie à vif. Alors résolutions sévères dans l’espoir de vous endurcir pour ne plus souffrir. Cocon gelé. Fermeture aux sentiments douillets. Rien en apparence mais au dedans, la Bérézina. Vous verrouillez votre sensibilité et étouffez vos prodigieux dons d’écoute et de dévotion. Et ça fait deux fois plus mal car votre nature passe par ce besoin de contribuer à enrichir la vie des autres. On ne se refait pas ! Trop peu de reconnaissance en échange. Alors ? Affaire de discernement. Si vous pouviez entendre le besoin d’autonomie que vous manifestent les autres, vous sentiriez qu’on ne vous rejette pas, vous, mais que l’on se positionne. Pas contre vous. Face à vous. Proche de vous. Vous pourriez devenir plus léger. Libre. Un peu moins mal ? On espère. Douce mue. Bisous à vous. A l’affût ! Tourné vers les autres surtout s’ils peuvent vous aider à finaliser des projets juteux ! Un poil opportuniste donc, mais attention, dans la limite de la bienséance. Du charme à revendre. Vous aimez les intérêts partagés et affichez ouvertement amours et inimitiés. Capable de vous engager dans des histoires d’amitiés sans queue ni tête, juste pour le fun. Un petit côté princier dans votre manière de gratifier vos proches. Grand désir de capitaliser le plaisir et de savourer la rentabilité. Ou l’inverse, vous n’en êtes pas à un looping près. Hédoniste affairiste, fidèle à une éthique qui consiste à ne pas se laisser gagner par le malheur ambiant en répandant la joie à tout va. Vous faites des adeptes. On apprécie que de temps à autre, vous doutiez de votre certitude de nager dans le bonheur. Pas par vacherie. Par envie de voir de plus près quel bipède vous seriez sans un flèche. Surprise ! Pas mal. Vous tendez la main. Pour prendre ou pour recevoir ? Ou les deux ? On vous laisse vous recentrer.
Distrait
En permanence entre désillusion et euphorie. Hara-kiri qui rit jaune. Qu’on vous fiche la paix ! C’est quoi cette manie de vouloir étiqueter les gens et de leur brosser le portrait ? Vous affichez plusieurs visages et ne souhaitez pas en favoriser un. Vous revendiquez le droit d’être multiple et changeant. Et inconstant. Et alors ? C’est la vie même que de mourir de peur et de bidouiller des changements de rails pour s’envoyer dans des paradis parallèles. Survie oblige. Bouffé par l’inquiétude mais habile à maquiller vos crises. C’est là que réside votre force : dans l’acceptation de vos dysfonctionnements. Intégrité à saluer. Vous prenez la liberté d’actualiser vos décisions au fil des événements. Pas de problème. Sans vraiment concerter autrui, c’est là le hic. Vous pourriez passer pour un irresponsable alors que vous tuez à prouver que vous faites bon ménage avec vos doubles en veillant à ne pas les imposer, en période critique, aux autres. Magnanime au fond. Merci, on apprécie la découverte. Ému ? Ah ! tiens un nouveau visage de vous… Bonne bouille. Porté à se dépasser pour atteindre la part de lumière en soi. Mazette ! Exercice existentiel qui ne se révèle pas de tout repos. Vous vous retirez du monde pour rentrer en vous-même afin d’y mettre de l’ordre. Petit chaos calé au vide. Déception passagère. Envie de bouder la vie. Où vivre d’amour et d’eau fraîche dans ce vaste monde qui décidément ne tourne pas rond. Cette fuite organisée en vous, laisse les amis dans l’attente de votre ré-immersion. Petite panique conviviale. Et si vous disjonctiez ? Sueur froide. Période de mutation et de réflexion d’où vous émergez méconnaissable. Vous basculez de la désillusion la plus noire à l’euphorie la plus stupéfiante. Éclairé. Vous avez d’un coup, meilleure opinion de vous et des autres. Besoin d’estime de soi comblé. Sécurité intérieure retrouvée. Quel exploit ! Comment faites-vous ? Même vous, ne maîtrisez pas tout sur vos mutations profondes mais vous avez confiance : l’appel d’un ailleurs, chaque fois, vous recentre. Miracle.
parachuté
Accro au boulot. Vous savez mieux que quiconque combien la liberté effraie bien plus que la contrainte. L’exploration des possibles force à se responsabiliser. Vous semblez vouloir tenter le saut dans le vide et interroger le sens de votre vie au-delà des emplois du temps bourrés à bloc. Prise de conscience vertigineuse. Le concept du toujours + vous le connaissez, c’est vous qui l’avez inventé. Perfectionniste, ne supportant pas de décevoir, vous phosphorez à haut rendement en canalisant vos impatiences dans des cadences de travail qui laissent le collectif sur le flan. Pas tyran, vous ralentissez le rendement et donnez même un coup de pouce aux défaillants. Du coup, vous déstabilisez l’entourage qui perçoit comme une menace de leur propre existence votre courage à oser remettre en question certains aspects de votre mode de vie. Ne craignez pas leur craintes ! Regardez vous en face, voyez comme vous avancez vers vous-même en traçant un sacré bonhomme de chemin. Remarquable. heures à escorter vers une issue. La compétence dont vous avez fait preuve pourrait révéler quelques aspects de votre personnalité. Accro au boulot ? Oui ! et vous assumez cette dépendance productive qui vous permet de juguler vos angoisses. Angoissé ? Non ! pas tant que ça. Ah bon, entendu. Vous ne laissez jamais autrui décider de votre valeur et savez parfaitement monnayer vos compétences. En cela, vous êtes quelqu’un de libre ne dépendant pas du regard des autres. Vous en avez fait une force qui, à votre corps défendant, pourrait aussi se révéler être votre talon d’Achille. Pourquoi ? Vous vous en doutez, non ! A jongler si aisément avec le pouvoir, vous vous isolez et régnez en maître sur votre solitude. Seul ? Non ! pas tant que ça. Plein de relations… enfin d’amis ! Ah bon, entendu. Trop tôt pour envisager de posséder moins et d’être plus soi-même ? Un ange passe. On a bien le droit de mourir de peur à l’idée du changement. Et de prendre le temps de revisiter ses priorités. Peut-être, êtes-vous en règle avec vos objectifs de vie… La compétition à tout bout de champ, c’est vraiment vous, ça ? Au fond, au fond ?
Passez quelques instants à évaluer le temps que vous vous accordez pour être distrait, dans la lune, temps privilégié qui vous transporte loin des contraintes concrètes de la vie quotidienne, vers le pays de vos rêves, de votre vie idéale, temps consacré à butiner au gré de vos envies, à regarder le monde sans objectif concret d’efficacité.
Si ce temps est inférieur à une heure par jour, il est grand temps de prendre la décision d’aller dans la Lune pendant au moins deux heures par jour. N’importe quel prétexte est bon, un mot dans une réunion peut vous transporter sur ses ailes hors de la salle au point que vous n’entendrez même plus que l’on s’adresse à vous.
Partez au super marché pour faire les courses et oubliez cette tâche fastidieuse en chemin. Vous verrez, tout peut être prétexte à exalter votre imagination et à fuir dans un monde parallèle exempt de contrainte d’efficacité immédiate.