Vous faites les courses pour le réveillon, vous n’aimez déjà pas l’hypermarché une veille de fête, surtout celui-là où vous avez déjà constaté à deux reprises des erreurs à votre détriment, code-barre erroné ou ne tenant pas compte des promotions annoncées. Vous n’avez rien dit, mais aujourd’hui, après être passé(e) à la caisse, vous vérifiez votre ticket et constatez une erreur. Vous revenez à la caisse et la caissière vous dit: « Ce n’est pas possible, avec les codes-barres, la machine ne peut pas se tromper. Les gens attendent et s’agitent, la queue s’allonge…
Devant l’erreur de la caissière que faites-vous?
Vous haussez le ton; « vous mentez! Tous des voleurs, scandale » Puis vous vous adressez aux gens dans la queue « Ne vous laissez pas faire!
Révolte. Vous en avez assez de vous « faire avoir ». Vous voulez défendre vos droits. La colère vous emporte. Vous avez choisi une attitude de révolte. Vous avez le courage de dire non ! C’est une grande qualité. Il est important de pouvoir conserver une capacité d’indignation notamment pour s’opposer à l’injustice et à l’arbitraire. En haussant le ton vous manifestez votre colère et votre révolte avec éclat. Existe-t-il d’autres manières de ne pas se soumettre ? La soumission signifie étymologiquement « se mettre dessous », généralement parce que l’on se croit le plus faible. C’est une attitude passive qui permet à quelqu’un ou à un système de nous contrôler avec ou sans violence apparente. Quand le soumis se révolte et cherche à renverser le rapport de force en exprimant sa colère, avec violence éventuellement, il peut désobéir et même essayer de se venger. L’obéissance signifie comprendre en profondeur. Elle suppose l’adhésion libre à un projet ou à un système de valeurs qui ont du sens pour nous. Elle suppose la capacité de désobéissance si nous n’adhérons plus à ce que l’on nous demande. Nous assumons alors les risques de cette attitude, notamment les sanctions en cas de transgression d’une loi. Cette dernière attitude peut être vue comme celle d’un citoyen responsable.
Vous demandez à la caissière d’appeler son supérieur et lui signalez que vous n’avez rien contre elle personnellement
Désobéissance. ous avez choisi une attitude de désobéissance, de citoyen responsable devant une autorité (ici « l’informatique », « la machine ») qui peut abuser de son pouvoir. Vous avez le courage de vous opposer à cette « autorité » ! C’est une grande qualité. Il est important de pouvoir conserver une capacité d’indignation notamment pour s’opposer à l’injustice et à l’arbitraire. De plus, vous restez calme. Cette attitude est le signe d’une confiance en vous précieuse pour votre équilibre personnel et pour la qualité de vos relations avec votre entourage. Connaissez-vous la différence entre l’obéissance et la soumission ? La soumission signifie étymologiquement « se mettre dessous », généralement parce que l’on se croit le plus faible. C’est une attitude passive qui permet à quelqu’un ou à un système de nous contrôler avec ou sans violence apparente. Quand le soumis se révolte et cherche à renverser le rapport de force en exprimant sa colère, avec violence éventuellement, il peut désobéir et même essayer de se venger. L’obéissance signifie comprendre en profondeur. Elle suppose l’adhésion libre à un projet ou à un système de valeurs qui ont du sens pour nous. Elle suppose la capacité de désobéissance si nous n’adhérons plus à ce que l’on nous demande. Nous assumons alors les risques de cette attitude, notamment les sanctions en cas de transgression d’une loi. Cette dernière attitude peut être vue comme celle d’un citoyen responsable.
Vous partez, gêné(e) et mal à l’aise
Fuite. Parce qu’à court terme cela semble permettre d’éviter le conflit, nous choisissons parfois une attitude de fuite / évitement. Cette attitude peut être la bonne si votre interlocuteur a de l’ascendant sur vous. Cependant cette passivité ne devra pas durer : une réaction s’impose. La soumission signifie étymologiquement « se mettre dessous », généralement parce que l’on se croit le plus faible. C’est une attitude passive qui permet à quelqu’un ou à un système de nous contrôler avec ou sans violence apparente. Quand le soumis se révolte et cherche à renverser le rapport de force en exprimant sa colère, avec violence éventuellement, il peut désobéir et même essayer de se venger. L’obéissance signifie comprendre en profondeur. Elle suppose l’adhésion libre à un projet ou à un système de valeurs qui ont du sens pour nous. Elle suppose la capacité de désobéissance si nous n’adhérons plus à ce que l’on nous demande. Nous assumons alors les risques de cette attitude, notamment les sanctions en cas de transgression d’une loi. Cette dernière attitude peut être vue comme celle d’un citoyen responsable.
Vous partez en projetant de changer les étiquettes ou de voler un produit lors de votre prochaine visite
Manipulation. Votre attitude s’apparente à la ruse. Parfois la ruse rejoint la manipulation. L’attitude de ruse / manipulation paraît réparer une injustice. Nous croyons souvent pouvoir ruser avec des gens ou des systèmes qui ont du pouvoir afin d’obtenir certains bénéfices ou simplement pour se défendre. Nous n’avons pas toujours conscience d’agir ainsi notamment quand nous agissons pour « la bonne cause ».
Vous partez en notant le N° de la caisse, retournez vérifier le prix, rejoignez une association de consommateurs et signalez le fait au service de la répression des fraudes
Désobéissance à effet retard. Vous avez choisi une attitude de désobéissance, de citoyen responsable devant une autorité (ici « l’informatique », « la machine ») qui peut abuser de son pouvoir. Vous avez le courage de vous opposer à cette « autorité » ! C’est une grande qualité. Il est important de pouvoir conserver une capacité d’indignation notamment pour s’opposer à l’injustice et à l’arbitraire. De plus, vous restez calme. Cette attitude est le signe d’une confiance en vous précieuse pour votre équilibre personnel et pour la qualité de vos relations avec votre entourage. Connaissez-vous la différence entre l’obéissance et la soumission ? La soumission signifie étymologiquement « se mettre dessous », généralement parce que l’on se croit le plus faible. C’est une attitude passive qui permet à quelqu’un ou à un système de nous contrôler avec ou sans violence apparente. Quand le soumis se révolte et cherche à renverser le rapport de force en exprimant sa colère, avec violence éventuellement, il peut désobéir et même essayer de se venger. L’obéissance signifie comprendre en profondeur. Elle suppose l’adhésion libre à un projet ou à un système de valeurs qui ont du sens pour nous. Elle suppose la capacité de désobéissance si nous n’adhérons plus à ce que l’on nous demande. Nous assumons alors les risques de cette attitude, notamment les sanctions en cas de transgression d’une loi. Cette dernière attitude peut être vue comme celle d’un citoyen responsable.
Vous partez en considérant que cela fait partie du jeu et des inconvénients incontournables de la grande distribution
Soumission. Par conformisme ou par crainte des représailles, vous choisissez souvent une attitude de soumission même si elle est librement consentie. La soumission signifie étymologiquement « se mettre dessous », généralement parce que l’on se croit le plus faible. C’est une attitude passive qui permet à quelqu’un ou à un système de nous contrôler avec ou sans violence apparente. Quand le soumis se révolte et cherche à renverser le rapport de force en exprimant sa colère, avec violence éventuellement, il peut désobéir et même essayer de se venger. L’obéissance signifie comprendre en profondeur. Elle suppose l’adhésion libre à un projet ou à un système de valeurs qui ont du sens pour nous. Elle suppose la capacité de désobéissance si nous n’adhérons plus à ce que l’on nous demande. Nous assumons alors les risques de cette attitude, notamment les sanctions en cas de transgression d’une loi. Cette dernière attitude peut être vue comme celle d’un citoyen responsable.
photo Jorge Sclar
Bilan de fin d’année
Que vous aimiez, ou non, on va vous souhaiter la bonne année; vous allez faire la fête, ou non, vous allez vous amuser, ou non, vous aller prendre une cuite, ou non. Avant d’attaquer la nouvelle année, faites le bilan de 2009 et ne laissez pas passer les trains que vous pourriez prendre à belles dents, comme la vie! Vous faites un tableau, à la main ou sur Excel et vous comptez…
– le nombre de fois où vous avez eu des rapports sexuels (si vous arrivez à les compter, il va falloir faire quelque chose, changer de partenaire par exemple) – le nombre de fois où vous avez été obligé(e) des rester au boulot après 19 heures; si c’est plus de 10 fois dans l’année, changez de boulot…ou allez voir un psy pour vous guérir de votre masochisme ou, si vous aimez à ce point ce que vous faites, réfléchissez un peu : ça peut lasser votre entourage.
– le nombre de fois où vous avez pleuré et les raisons de ces chagrins. Si ces pleurs ne sont pas dues à un événement ponctuel accidentel sur lequel vous n’aviez pas prise, vous devez changer un paramètre dans votre vie; ne vous trompez pas de décision!
– Le nombre d’instants privilégiés où vous vous êtes imprégné(e) de bonheur de vivre, de plaisir. Trouvez quels sont les ingrédients qui vous ont permis de vivre si pleinement et cherchez à reproduire ces situations plus souvent en 2010.
– Le temps que vous avez consacré à une activité qui vous passionne (hors boulot principal). Si c’est moins d’un jour par mois, c’est peut-être une des cause de votre mal être.
– Le temps que vous avez consacré à une activité que vous détestez (hors boulot principal, les courses ou le ménage par exemple). Si c’est plus de 8 heures par semaine, organisez-vous autrement avant de déprimer.
Résolutions pour l’année nouvelle
carte de voeux humoristique
En ces jours qui précèdent le réveillon, faites l’expérience de rester au lit jusqu’au 31 au soir, c’est la meilleure façon de s’assurer d’arriver en vie l’année prochaine, de se reposer pour un réveillon endiablé et de méditer sur les résolutions que vous allez prendre pour la nouvelle année. C’est dans ce demi-sommeil cher à Salvador Dali qu’on médite le mieux et que l’imagination se déchaîne entre rêve et réalité. La meilleure résolution pour l’année nouvelle (à part d’aller voter même si l’étalage ne nous offre guère de produits de premier choix) c’est de décider d’avoir chaque jour une attention pour la personne que l’on aime le plus…
Cherchez bien, ce n’est pas si simple, une attention. Témoigner sollicitude, égards et prévenance à quelqu’un qu’on aime pour lui offrir une joie ou un plaisir quotidien sans le harceler, le déranger ou l’importuner est un exercice périlleux. « Wie soll ich meine Seele halten dass sie nicht an deine rührt… » écrivait Rilke dans son chant d’amour. Je ne vais pas être vache, je vous donne la traduction du poème, mais je ne vous donnerai pas d’exemples d’attentions, elles sont nécessairement spécifique à chacun…et intimes.
Comment tenir ses résolutions
jumping de Dinard
À l’heure des résolutions, qui ne servent pas à grand chose car il est rare qu’on les tienne, cherchez plutôt le paramètre à changer pour vous permettre de tenir une partie de vos résolutions.
C’est le principe de l’école de Palo Alto: trouver ce qu’il faut changer pour vous permettre de mieux interagir avec votre environnement et les autres: rompre une relation qui vous fait tourner en rond, changer votre routine d’horaires (évidemment, la marge n’est pas très large pour ceux qui ont des horaires de travail bien précis), supprimer certains mots de votre vocabulaire (par exemple dire systématiquement « c’est possible » à chaque fois que vous avez envie de dire ce n’est pas possible), sourire à chaque personne que vous aimeriez injurier, etc.
C’est en commençant par changer systématiquement certains détails de comportement que l’on peut arriver à tenir des résolutions plus ambitieuses.
On dresse un cheval qui a peur de l’obstacle en lui faisant passer de nombreuses fois un simple tronc au sol ou en encadrant l’obstacle par des perches.
Faites la liste de ce dont vous avez assez!
Cétacé, c’est assez! sculpture de Maryvonne Pellay
Dans cette liste, – vous avez la main sur certains points, comme sortir la poubelle par exemple : faites ce qu’il faut pour que quelqu’un la sorte à votre place; – vous avez peu de marge de manoeuvre, comme prendre toujours le même métro à la même heure, mais vous pouvez trouver des solutions: changer de travail, changer d’itinéraire, etc. – enfin votre marge de manoeuvre sur l’obsolescence de la conception de la gouvernance par la classe politique, sur l’effet de serre, sur la radicalisation religieuse, sur les intérêts des grands groupes, capitalistes ou autres, est bien mince, mais il reste: le vote, le sens de la citoyenneté, les réseaux sociaux… Le papillon ne doit pas renoncer à battre de l’aile…parfois l’effet s’en ressent très profondément.