Les médias sont-ils toujours un contrepouvoir?

Sarkozy

Dessin de Jérôme Lefranc

Après une semaine de vacances de médias, vous vous précipiterez sur Internet, sur le journal et sur la télévision pour constater que l’on parle toujours de Sakozy qui a une nouvelle idée brillante par jour (vous n’aurez rien raté car le jour suivant, il dit le contraire, c’est vrai aussi de Macron), ou plus récemment du Coronavirus  ou encore qu’après la gigantesque fuite d’un puits de pétrole, il n’ a a plus une goutte de pétrole dans l’océan, ou au contraire qu’on l’a retrouvé, qu’il y a eu quelques morts dans ces contrées où les pays développés apportent les vertus du développement. Vous aurez peut-être raté la mort d’une célébrité ou moins probablement la découverte de l’avant big-bang.

Censurés par le pouvoir, courtisés par les citoyens, manipulés par les intellectuels (et surtout par les spécialistes), les journalistes, censés représenter l’espace de liberté, peuvent-ils encore jouer leur rôle de contrepouvoir,  « de contrepoint, d’évacuation libératrice, d’annonciation aux autres éléments du système et plus particulièrement à ceux qui représentent les enjeux (les citoyens) et qui, en tant que tels, ont peu la possibilité de s’exprimer » (l’ABC du pouvoir par Pierre Frédéric Ténière-Buchot).

Je vous conseille de lire ce livre qui montre bien comment chacun des pouvoirs doit remplir son rôle pour que la société se porte bien: pouvoir politique, pouvoir des médias et pouvoir du peuple. Vous verrez que c’est bien plus complexe.

Avec les réseaux sociaux, les scientifiques qui se prennent pour des politiques et les politiques qui n’ont plus la confiance du peuple, l’échiquier du pouvoir a changé. Reste-t-il un espace de liberté?

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