Tout a commencé avec l’Eohippus, l’ancêtre présumé du cheval, il y a des millions d’années.
Avec le temps, le cheval a évolué dans sa morphologie.
Un beau jour il a rencontré l’homme qui l’a domestiqué : équitation, sports, courses… la tradition remonte à l’Antiquité, traverse le moyen âge des chevaliers, pour toucher à l’art avec la Renaissance.
Depuis qu’ils se sont découverts, l’homme et le cheval ne se sont plus quittés. Une véritable histoire d’amitié, d’amour !
Qui a dit : « Le cheval est la plus belle conquête que l’homme ait jamais faite ? »
Le naturaliste français Buffon.
Origine
À l’origine du cheval, il y a plus de 40 millions d’années : le petit Eohippus.
Pas plus haut qu’un gros renard, tout gris avec cinq doigts au bout des pieds, et déjà bon coureur.
Depuis, l’Equus Cabalus a beaucoup changé. Il a connu une élongation et la simplification des extrémités de ses membres. Son encolure et son crâne se sont aussi allongés, ses habitudes alimentaires se sont modifiées, passant de la consommation de fruits mous et juteux (au-dessus du niveau du sol), au broutage de l’herbe fibreuse et dure au niveau du sol.
Évolution
On a longtemps cru que notre cheval actuel était le descendant d’une seule et unique souche : le cheval sauvage de Prjevalski (Gobi, Altaï). Mais à l’ère pléistocène (1 millions d’années), il y aurait eu sur terre plusieurs espèces de chevaux.
Des chercheurs les ont classés selon 4 types différents :
• Le poney Celtique ou Atlantique (descendance : le poney Exmoor)
• Le cheval Norvégien (descendance : le poney Fjord et le Noriker, cheval lourd de la région subalpine)
• Un cheval d’Asie centrale (descendance : le cheval Sorraia, le Karabaqh et le Turkmène)
• Un cheval de la taille d’un poney d’Asie Occidentale (descendance : le poney Caspien, le cheval arabe)
Courses antiques et polo
Les courses antiques apparurent avec les Grecs et les Romains. On rapporte qu’aux Jeux Olympiques de 624 avant J.C. figuraient des épreuves avec des chevaux montés.
Le §polo§ est l’un des plus vieux jeux de cheval du monde. On y jouait en Perse avant 500 avant J-C. Plus tard il s’étendit en Chine, en Inde et au Tibet. C’est au XIXe siècle que les officiers Anglais de l’Armée des Indes l’importèrent en Occident.
Naissance de l’équitation
Vers 400 avant J.C. Xénophon, un officier de cavalerie grec, posa les premières bases de l’équitation classique dans ses « Traités d’équitation et l’Hipparque » ou « Le maître de cavalerie » dont les enseignements n’ont aujourd’hui rien perdu de leur valeur. Ces livres parlent du dressage, de l’achat et de l’entraînement des jeunes chevaux.
Dès le IVe siècle avant J.C., l’invention de l’étrier, en usage chez les Mongols, fit rapidement progresser l’équitation.
Avec le moyen âge débuta l’ère de la chevalerie, des joutes et des tournois en armures.
De l’art au sport
C’est avec la Renaissance (1500 à 1600) que l’équitation fut reconnue comme une véritable forme d’art, sur un pied d’égalité avec la musique, la peinture ou la littérature. L’éducation d’un homme de la noblesse ne pouvait être tenue pour complète s’il n’était pas connaisseur en équitation théorique et fin cavalier.
Des écoles équestres virent le jour comme l’école italienne, l’école française, l’école espagnole et surtout l’école espagnole de Vienne au XVIIIe siècle qui perpétue encore aujourd’hui l’art équestre classique.
Le saut d’obstacles commença à être reconnu comme sport à partir du XVIIIe siècle et le concours hippique, comme les courses, un siècle plus tard.