Chanson de rupture et d’amours ratés

opium

Intimité de Pierre Bonnard

J’en veux plus

Une chanson pour célébrer une rupture, la fin de l’amour, le rejet de l’autre

Il a porté le coup

Lâchement
Brutalement
Comme un homme
en somme
Au téléphone

Tes baisers
à goût d’opium
j’en veux plus
j’en veux pas
Tes baisers
à goût d’opium
m’ont lassé de toi

Tes jambes
de carmagnole
j’en veux plus
j’en veux pas
tes jambes
de carmagnole
peuvent danser sans moi

ta bouche
de croqueuse d’homme
j’en veux plus
j’en veux pas
ta bouche
de croqueuse d’homme
peut baiser sans moi

ton p’tit cul
en parabole
j’en veux plus
j’en veux pas
ton p’tit cul en parabole
reste sans emploi

tes seins
en forme de pomme
j’en veux plus
j’en veux pas
tes seins
en forme de pomme
pointent leur désarroi

ton sourire
de girandole
j’en veux plus
j’en veux pas
ton sourire
de girandole
ne charme plus que toi

Mal marié

Une chanson pour ceux qui ont raté le grand amour

C’est une triste histoire d’amour
sans belles promesses ni ruptures
je savais que c’était toi
tu savais que c’était moi mais l’heure s’est enfuie sans nous attendre
et le rideau ne s’est jamais levé pour nous surprendre

De fausse pudeur en lâcheté
De maladresse en timidité
Trop d’amour a étouffé les mots. Tu es parti sans oser m’approcher,
Je t’ai cru indifférent et l’heure s’est enfuie sans nous attendre

Je t’ai cherché, toi mon seul amour
Je t’ai retrouvé trop tard, je suis mal mariée
Et toi aussi

Oserons-nous dire les mots
après tant d’années peuplées d’images
Ou bien l’heure s’enfuira-t-elle encore
sans attendre notre bon vouloir
Et nous retournerons à nos devoirs
Pour accomplir notre destin scellé il y a longtemps

Destin trop cruel et stupide
D’un grand amour partagé
Jamais avoué, et d’une belle aventure qui n’a jamais commencé
L’heure file toujours en  douce sans prévenir les amants timides

Je t’ai cherché, toi mon seul amour
Je t’ai retrouvé trop tard, je suis mal mariée
Et toi aussi

© Maryvonne Pellay

Cathy, rupture dans le désert

Palmiers dans le désert © Secrets de plantes

Palmiers dans le désert © Secrets de plantes

Cathy, j’ten prie
arrête de
faire des chichis
j’ai pas envie
de zizanie
tu vis, tu ris
tout en cati-catimini
finie l’envie
je ne veux plus rester ici

tu es
chipie
harpie
voila le hic, mais mon envie
de toi
n’est pas partie
tu vois
le soleil d’ici
s’met d’la partie
tant pis
je te le dis
j’suis fou de toi
de toi
Cathy

T’es pas manchotte
t’as des marottes
fais pas la sotte
reste avec moi
le torchon brûle
c’est sûrement la canicule
pourquoi
je reste là
à radoter
tout bas, tout bas
Cathy

Cathy ma belle
tu me mènes par le bout du nez
la moutarde me monte au nez
t’as assez rigolé
la lune de miel
est terminée
pour moi, ta vie a trop de sel
dans les rue de Marrakech
je pleure sans bruit et je te cherche
Cathy
dans la foule de Marrakech
pourquoi es-tu partie
Oh! Cathy, en catimini

© Maryvonne Pellay

Et encore Marrakech

Il a dit tout bas
Je ne veux plus de toi
tu fais trop de chichis
j’ai pas envie de zizanie
tu vis, tu ris
tout en cati-catimini
le désir s’en va
je ne veux plus de toi

Il a pensé tout bas
Je suis fou de toi
tu es chipie, harpie
mais mon envie n’est pas partie
le soleil d’ici
s’met d’la partie, tant pis
mon désir est là
j’suis fou de toi

Il a chanté sans voix
Reste reste avec moi
T’es pas manchotte, t’as des marottes
reste avec moi, fais pas la sotte
le torchon brñle
c’est sûrement la canicule
à radoter sans voix
je reste là pourquoi  ?

Il a pleuré pour moi
Surtout ne pars pas
tu me mènes par le bout du nez
la moutarde me monte au nez
la lune de miel est terminée
dans la foule de Marrakech
il pleure dans le noir
je suis partie en catimini

© texte déposé, Maryvonne Pellay

Café noir, chanson

café noirCafé noir, le soir, au comptoir,
Une joute de regards, bonjour et bonsoir
Sans vouloir briser ton espoir
T’es pas beau et pas doué pour les mots
Dans ce suçoir, au comptoir,
Engluée dans mon désespoir
Je t’offre un coin de ma peau
Sans te dire un seul mot

Eté trop chaud, désirs sourires soupirs tapis dans le noir du soir,
reflets troubles de mes espoirs, Beauté perdue dans un miroir en noir

Les soirs boudoirs,
les soirs en noir

Café bar perdu dans le noir
Café noir, café toi le soir, au comptoir
Sans vouloir te donner d’espoir,
T’es pas beau mais ton regard est chaud
Embrasse-moi, au comptoir,
Tout contre mon désespoir
Je t’offre le temps d’un repos
Prends-le sans faire l’idiot

Trois mots en trop, marée noire des regrets, marée basse des amours
Trois mots en noir, vin rouge au comptoir pour fêter le déclin du jour

Les soirs boudoirs,
les soirs en noir

© Maryvonne Pellay

Quel amoureux êtes-vous?

amour

dessin de Jean Schoumann

Ce test est extrait du CD-Rom Fabriquez vous-même vos lettres d’amour.

L’amour n’est-il pas le domaine dans lequel il est crucial de bien se connaître?

En nous posant des questions sur l’autre et sur nous-même cela permet parfois de changer des paramètres dans une relation en nous prenant par surprise. Le test ci-dessous vous renvoie votre image, vous questionne et vous fait prendre conscience de détails essentiels qui vous échappaient.

La littérature, le cinéma et la vie sont pleins de rendez-vous manqués et de vies gâchées faute de lucidité sur soi-même et sur l’être aimé.

Quel sera votre étonnement en analysant (et en essayant de vous rappeler avec honnêteté) vos réactions devant des situations sûrement vécues plus d’une fois.

Si ensuite, vous vous essayez à envoyer une lettre d’amour à l’être aimé, vous découvrirez à quel point vous ne l’avez jamais regardé avec attention! (téléchargez le plug in flash player)

 

Qui êtes-vous en amour?

Votre ami(e) vous dit « je n’ai jamais menti ». Ça ne vous rappelle rien, le sophisme du menteur? Que dire après une telle confidence?

Incapable de mentir! Toi? Laisse-moi rire…

Un peu autoritaire. Vous n’avez pas trop confiance envers les autres: quand vous questionnez, vous interpelez quelquefois sans ménagement. Sans doute avez-vous appris par expérience à ne pas être candide ou crédule, à ne plus vous laisser faire. Mais dans la relation affective, ne vous étonnez pas si l’on vous trouve un peu autoritaire, ou plutôt si l’autre se lasse de vos revirements: n’avez-vous pas remarqué comment vous pouvez passer, sans crier gare, de mouvements très attentifs à des attitudes un peu rudes? Quand des choses vous tracassent, vous essayez d’abord de trouver une logique et de vous repérer grâce à des principes. Pourquoi insister avec autant de sérieux lorsque vous constatez que l’irrationnel vous échappe et finalement va l’emporter? Mieux vaut en rire. Vous le savez bien, mais vous l’appliquez rarement.

Comment tu fais? Cela doit te jouer des tours parfois?

Flegmatique. Dans votre for intérieur, l’agitation des autres vous amuse. Hors de rares situations exceptionnelles qui vous font sortir de vos gonds, vous placez très haut le flegme sur l’échelle des qualités.  »Restons calmes » est inscrit sur votre bouclier défensif. La patience, d’accord, mais il arrive que cela ressemble à de l’indécision, voire de l’impuissance. Vous aimez vraiment tant que cela dédramatiser? Bien sûr, vous avez de la retenue, mais veillez-vous assez à agir avec tact, en tenant compte de la sensibilité de l’autre? Ne trouvez-vous pas que vos contacts avec les autres justement, restent un peu opaques? Dans une relation à deux, vous pouvez aussi bien apporter de la sérénité que de l’insécurité: là encore, ce n’est pas vous qui décidez, cela dépendra du point de vue de l’autre… C’est confortable.

Et moi, j’ai souvent l’impression de ne pas pouvoir dire ce que je pense.

Sensibilité nombriliste. L’amour, l’humour: vous croyez volontiers que cette rime n’est pas due au hasard, que le premier ne peut pas se passer du second… Vivre à fond ses sentiments avec quelqu’un signifie à vos yeux pouvoir aborder à découvert les situations à problème, sans les dramatiser. Vous n’y parvenez pas à tous les coups? Mais c’est le genre de solution que vous préférez et que vous proposez en premier. Plutôt un clin d’oeil qu’un bras de fer. Il vous arrive de vous demander: ne suis-je pas trop nombriliste? Certes, vous voyez tout de votre point de vue, en ramenant tout à vous; mais cela s’exprime chez vous d’une manière qui peut faire sourire: expert dans l’art de ne pas dissimuler ses émotions égoïstes et de s’en servir comme d’une forme de sensibilité attachante.

Tu es justement en train de me prouver le contraire!

Action, réaction. Réagir vite pourrait être votre devise. Sans délai, vous êtes toujours en mesure de vous exprimer franchement ou d’agir pour remédier aux problèmes qui surgissent. Avez-vous vraiment la même exigence et la même sévérité envers vous-même? Bien sûr, vous avez de bonnes raisons de ne pas tourner autour du pot et certains indécis perpétuels vous en savent gré. Ils vous perçoivent comme quelqu’un d’entraînant et de plutôt tonique. Dans la vie privée, dans les relations affectives, tout est moins simple: même si vous ne doutez pas que l’autre vous adore tel que vous êtes, avec des hauts et des bas, et justement pour cette raison, vous pourriez prendre le temps de ménager davantage… son rythme de réaction. Tout dépend, n’est-ce pas, de ce qu’on entend par  »se compléter »: est-ce que c’est honnêtement réciproque?

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