Tolstoï et les mains des gens de pouvoir

Regardez attentivement les mais de ceux que vous croisez. Repérez ainsi les gens de pouvoir parmi votre entourage. C’est Tolstoï qui le dit : les mains des gens de pouvoir…ou qui aiment le pouvoir… sont toujours très soignées.

Guerre et paix ou les mains de l’homme qui tient le pouvoir

Tolstoï

l’armée russe au XIXe

J’écris, je rature. tout est clair. Mais l’énormité de ma tâche est à faire peur. Cette tâche, c’est Guerre et Paix:

-la guerre, Tolstoï l’a faite, il sait bien qu’on ne voit rien au cours d’une bataille.
« Le colonel avait tant désiré exécuter ce mouvement, il regrettait tellement de n’avoir pas réussi à l’exécuter qu’il lui semblait que tout s’était réellement passé ainsi. Et peut-être bien qu’en vérité cela s’était passé ainsi ! »

– la paix : Tolstoï regarde à la loupe la cour et le pouvoir.
Il regarda les mains du ministre ; on regarde toujours involontairement les mains de l’homme qui tient le pouvoir.

La guerre, la paix, alternent dans la fatalité de l’histoire. À travers la chronique de deux familles de l’aristocratie russe, au début du XIXe siècle, au temps bouleversé des campagnes napoléoniennes (Austerlitz, Borodino, l’incendie de Moscou), Tolstoï part à la recherche de la « vérité de la vie » par les chemins difficiles des amours malheureuses, des échecs conjugaux, des blessures et des souffrances morales et physiques ; la guerre, la paix , jusqu’à l’absurde. Seule la force de volonté des âmes pures peut résister à l’inutilité de ces débordements, et conduire à l’absolu.

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