La filature est l’un des moyens de surprendre un suspect potentiel en flagrant délit et de pouvoir l’appréhender.
La filature ne va en général pas sans planque, dispositif policier mis en place à proximité d’un domicile ou d’un lieu de réunion de délinquants pour surveiller leurs activités et déplacements.
Ces opérations sont déclenchées sur commission rogatoire, pièce de justice délivrée par le juge d’instruction à un officier de police judiciaire pour accomplir dans un délai limité, un certain nombre d’investigations dont le détail figure sur la pièce de justice.
Flagrant délit
crime ou délit qui se commet actuellement ou vient de se commettre.
Ce type d’enquête concerne les crimes (art 53 du Code de Procédure Pénale) ou les délits pour lesquels la loi prévoit une peine d’emprisonnement (art 67 du C.P.P), ce qui exclut de ce champ les contraventions ou les délits punis d’amendes.
Définition de la flagrance :
» est qualifié crime ou délit flagrant, le crime ou le délit qui se commet actuellement ou qui vient de se commettre ». C’est le cas du cambrioleur surpris par la police dans le pavillon où il opère (« qui se commet actuellement ») mais il est plus délicat d’appréhender le sens de la phrase « qui vient de se commettre », puisque la loi n’a par précisé le délai au delà duquel la flagrance disparaît. La jurisprudence et les habitudes des parquets font varier ces délais concernant la notion d’actualité de la commission de l’infraction et il appartient à l’officier de police judiciaire, en cas de doute ou de situation peu claire, de se rapprocher du parquet pour obtenir des consignes.
La flagrance par présomption vise deux cas distincts:
– « dans un temps très voisin de l’action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique » (là encore, il n’existe pas d’identification précise des termes de « clameur publique » et de « temps très voisin de l’action », mais il reste évident que cette clameur émane la plupart du temps de la victime, d’un témoin, qui appellent au secours, désignent un voleur qui s’enfuit et demandent de le stopper. La clameur suffit donc à justifier l’interpellation de la personne désignée et il est nécessaire qu’elle intervienne quasiment de manière simultanée avec l’infraction ou qu’elle la suive de peu, sans délai.
– « dans un temps très voisin de l’action, la personne soupçonnée est trouvée en possession d’objets, ou présente des traces ou indices, laissant penser qu’elle a participé au crime au ou délit ».
La découverte d’objets sur un quidam met au jour une infraction survenue peu avant, et impute cette dernière à celui trouvé en possession du matériel incriminé.
La procédure de flagrant délit peut être mise en oeuvre par le procureur de la République lui-même puisque l’article 41 du Code de Procédure Pénale dispose que le procureur de la République « a tous les pouvoirs et prérogatives attachés à la qualité d’officier de police judiciaire prévus par la section 2 du chapitre 1er du titre 1er du présent livre (des officiers de police judiciaire – art.16 à 19 – 1 du C.P.P) ainsi que par des lois spéciales ». Le même article précise qu’en « cas d’infractions flagrantes, il exerce les pouvoirs qui lui sont attribués par l’article 68 du C.P.P » (lorsque le procureur de la République se rend sur les lieux d’un crime ou d’un délit flagrant, l’O.P.J présent sur place se trouve dessaisi de plein droit. Le procureur de la République peut accomplir les actes d’enquête, ordonner à l’O.P.J présent de poursuivre l’enquête ou saisir de l’enquête un autre O.P.J. Pourtant, l’article 68 du CPP ne dit mot de la possibilité pour ce magistrat de placer une personne en garde à vue, d’autant que le procureur de la République est chargé de contrôler cette mesure privative de liberté. A contrario, l’article 70 du CPP permet au seul procureur de la République « en cas de crime flagrant et si le juge d’instruction n’est pas encore saisi »,de « décerner mandat d’amener contre toute personne soupçonnée d’avoir participé à l’infraction ». L’article 72 du CPP dispose que « lorsque le procureur de la République et le juge d’instruction sont simultanément sur les lieux, le procureur de la République peut requérir l’ouverture d’une information régulière dont est saisi le juge d’instruction présent ».
Les officiers de police judiciaire de plein exercice (mentionnés à l’article 16 du CPP) sont compétents pour intervenir en flagrant délit à tous les stades de l’enquête (alors que les agents de police judiciaire de l’article 20 du CPP ne peuvent que procéder à des auditions, sous le contrôle de l’O.P.J- article 62 dernier alinéa du CPP. Il reste que tout citoyen peut également accomplir un acte relevant du flagrant délit : celui d’interpeller dans un lieu public, l’auteur présumé d’une infraction flagrante (article 73 du C.P.P).
La procédure de flagrant délit suppose de nombreux actes, l’enquête s’inscrivant sous le sceau de l’urgence : elle peut se poursuivre au maximum sur huit jours, à condition que le déroulement des opérations soit constant. Toute interruption entraînera un changement de cadre d’enquête (enquête préliminaire ou commission rogatoire).
a) L’enquête débute par la saisine de l’O.P.J qui peut présenter plusieurs formes dont la plus courante est la plainte de la victime, la réquisition du chef de maison etc…Le premier procès verbal, dit de saisine, constate le caractère flagrant de l’infraction.
L’O.P.J, avisé d’un crime flagrant, a obligation d’en informer le procureur de la République (art 54 alinéa 1 du CPP).
b) les constatations suivent le transport sur les lieux de l’infraction. Tout transport de l’OPJ en un lieu privé pour effectuer des constatations doit respecter les heures légales (en flagrant délit, des dérogations légales sont prévues par la loi :réquisition du chef de maison (article 53 alinéa 2 du CPP), introduction dans certains lieux recevant des personnes se livrant habituellement à la prostitution (art 706-35 du CPP), dans les lieux où l’on use en société de stupéfiants ou dans ceux où sont fabriquées, transformées ou entreposées ces substances (article 706-28 du CPP) ainsi que dans les lieux privés où l’enquête nécessite de rechercher et constater des infractions à caractère terroriste (art 706 -24 du C.P.P). Dans un lieu privé et même si l’article 54 du CPP ne l’exige pas, les constatations sont effectuées en présence du propriétaire des lieux ou de son représentant, ou de deux témoins dûment requis.
La préservation des traces et des indices est essentielle et prévue par l’article 54 alinéa 2 du C.P.P qui dispose que « l’OPJ veille à la conservation des indices susceptibles de disparaître et de tout ce qui peut servir à la manifestation de la vérité. Il saisit les armes et instruments qui ont servi à commettre le crime ou qui étaient destinés à le commettre, ainsi que tout ce qui paraît avoir été le produit de ce crime ».
La réalisation d’un périmètre de sécurité matérialisé, la saisie et la mise sous scellés, les réquisitions dans le cadre de l’article 60 du C.P.P, les mesures conservatoires, permettent de respecter les dispositions de l’article 54-2 du CPP.
L’article 55 du C.P.P interdit « de modifier avant les premières opérations de l’enquête judiciaire l’état des lieux et d’y effectuer des prélèvements quelconques » sauf si « ces modifications ou ces prélèvements sont commandés par les exigences de la sécurité ou de la salubrité publique, ou par les soins à donner aux victimes », dans un lieu où un crime a été perpétré.
L’OPJ peut interdire à toute personne de quitter les lieux de l’infraction avant qu’il ait terminé ses opérations et maintenir ainsi sur place des témoins (article 61 du CPP).
Extrait du glossaire du CD-Rom « Le Commissaire c’est vous »
Choisissez l’être qui vous est le plus cher et imaginez que vous êtes un détective privé ou un flic chargé de le filer.
Exercez cette filature pendant toute la semaine, sans vous faire repérer bien sûr, et vous verrez à quel point c’est un métier difficile.
Vous risquez aussi de découvrir que vous connaissez mal l’être aimé, ses rythmes, ses habitudes lorsqu’il n’est pas avec vous.
Si vous ne voulez pas connaître ses secrets, ou si vous avez peur de mal les interpréter, abstenez-vous de ce défi.
Avant de vous lancer dans cette aventure, regardez le film Filatures de Yau Nai Hoi, un vrai chef d’oeuvre.
Demandez-vous si vous avez eu raison de faire cette filature.
son attitude commence à m’énerver
Goût du concret, de la preuve indiscutable. Faire confiance à ce que vous disent spontanément les autres ? Revenu de ce genre de naïveté, vous préférez la méthode forte et le dialogue bien balisé, la persuasion plutôt que la séduction. Et comme, au fond, vous aimez l’ordre et les choses bien rangées, au total tout ça pourrait vite donner de vous une image un peu intimidante : en fait vous n’êtes pas facilement à l’aise avec n’importe qui. Pour éviter de prolonger le doute, vous anticipez le conflit, en vous endurcissant. Vous préférez qu’on ne parle pas de vos émotions ? Vous ne manquez ni de volonté d’agir ni d’envie d’aboutir à quelque chose. La hâte vous amène à recourir à des moyens « décisifs » : vous savez pourtant qu’ils ne donnent pas toujours les résultats escomptés… Votre goût du concret, de la preuve indiscutable, vous permet de ne pas vous égarer dans le flou, mais il a l’inconvénient d’être un peu rigide : qui s’obstine à mordre un caillou ne réussit qu’à se briser les dents… En étant plus ouvert (à la nouveauté, aux éléments qui obligent à se remettre en question) vous perdriez au passage quelques repères stables, mais vous gagneriez en efficacité. Cela dit, en traitant les choses une par une dans leurs aspects singuliers, le nez baissé sur le guidon, tout entier concentré sur votre effort, votre pugnacité vous permet d’appuyer fort, y compris où ça fait mal ! Après tout, c’est le résultat qui compte, n’est-ce pas ? Plutôt que de rester à contempler l’ampleur des dégâts, vous préférez faire tout votre possible pour remédier à ce qui ne va pas. Les obstacles ne vous font pas peur et vous avez tendance à foncer seul sans trop vous prendre la tête. » Il n’y a que mes ongles pour me gratter le dos et mes pieds pour me conduire où je veux aller » dit un proverbe berbère. Vous vous méfiez des paroles à double-sens : » je ne crois que ce que je vois « , n’est-ce pas là au fond votre conviction de repli ? Votre tendance à privilégier les méthodes les plus éprouvées vous évite de tergiverser : mais plutôt que de râler quand il faut tout reprendre à zéro, vous pourriez quand même un peu plus souvent prendre du recul et accepter de perdre du temps, pour en regagner sur d’autres tableaux… Capable de vous montrer compréhensif, comédien mais aussi de ne pas lâcher prise, si vous l’estimez nécessaire, sur la base d’une intuition plus forte que tout. Une fois que vous vous êtes fait une impression d’ensemble, cette conviction vous donne des forces, y compris pour préférer agir seul. Votre façon d’agir ne manque pas d’allure : quand vous décidez de foncer sur la cible, c’est après avoir pris le temps de bien réfléchir. Une fois lancé, vous devenez un peu moins réceptif aux éléments qui ne vont pas dans votre sens ou qui obligent à reconsidérer les choses autrement. Pourtant vous en êtes tout à fait capable, sachant alterner les vues d’ensemble et l’observation des détails. Persévérant, vous ne fuyez pas les difficultés, vous essayez de les organiser ou à défaut de les tenir en laisse… Il vous reste à être un tout petit peu plus attentif au point de vue et aux apports des autres pour devenir irrésistible dans la résolution des problèmes !
ça ne va pas être facile de continuer la filature
Méticulosité, contrôle de soi…avec un brin d’à priori. Lorsque des éléments différents vous apparaissent, vous avez tendance à vous concentrer sur celui qui vous paraît le plus important et vous n’aimez pas vous laisser distraire de votre idée principale : certes la méthode est efficace mais essayez quand même de rester attentif à tout ce qui ne va pas dans votre sens, quelquefois cela vous fera gagner du temps. Vous n’aimez pas être distrait de votre examen méticuleux par des éléments qui seraient plus difficiles à contrôler, tels que des émotions par exemple. Les vôtres ou celles des autres. Quand on a à faire à des comportements humains, donc des sentiments, des fantasmes, peut-on éviter les incertitudes d’interprétation ou franchir sans risque les obstacles de la communication ? Vous comptez sur votre mémoire et d’une façon plus générale vous avez tendance à rester très attaché au passé : dans votre rapport avec les autres, cela se traduit par de la méfiance, une vision un peu fataliste qui peut être mal comprise et apparaître comme une forme d’isolement volontaire. Vous avez de bonnes raisons de craindre le désordre et les négligences, mais pourquoi ne pas jouer davantage sur la diversité qui est en vous ? Heureusement, vous n’êtes pas d’un seul bloc ; souvent partagé entre des mouvements spontanés, des impulsions à agir et l’envie de rester très contrôlé, de voir venir ; hésitant entre l’intérêt méticuleux pour un détail qui vous absorbe et une humeur vagabonde qui donne des fourmis dans les jambes… Mais puisque vous avez en vous plusieurs possibilités, ne serait-il pas mieux d’en faire profiter les autres de façon plus détendue ? Retour à la case départ : la personne que vous avez filée a des choses intéressantes à vous dire, sur elle et sur vous. Vous aimez aller au-delà des apparences et des banalités, à la recherche de la nouveauté et de l’inconnu : dommage que l’anxiété et la rencontre des obstacles vous fassent souvent douter de vous. Vous aimez réfléchir, observer, mais vous vous savez influençable et vous avez du mal à suivre une ligne continue; votre méfiance vis-à-vis des généralités et des idées préconçues vous amène à pencher de l’autre côté, comme par timidité. Du coup, il vous arrive de prendre les mots au pied de la lettre. Rigoureux dans la méthode et sensible dans l’approche des autres, vous avez pourtant des qualités suffisantes pour ne pas craindre d’élargir votre champ d’action. Méticuleux, organisé, vous apparaissez comme quelqu’un qui privilégie la logique et la déduction basée sur l’observation. A condition de ne pas vous noyer dans les détails, votre façon de réfléchir donne, vous donne, une impression de solidité, basée sur le raisonnement.
je ne vais pas tenir compte des instants où je l’ai perdu(e) de vue
Théorie et logique. Vous n’êtes vraiment pas fait d’un seul bloc et votre façon d’agir est tiraillée entre des tendances contradictoires : virtuellement assez doué pour échafauder des théories, par exemple, vous vous perdez pourtant vite dans la façon d’en appliquer les conséquences… En vous attachant à un aspect précis, ponctuel, il vous arrive d’en oublier d’autres et alors, vous avez plutôt le réflexe de vous enfermer et de foncer. Le pragmatique qui est en vous sait très bien que faire demi-tour serait une manœuvre parmi d’autres, mais ce n’est pas toujours lui qui dirige, n’est-ce pas ? Il est vrai qu’avec des automatismes on gagne en efficacité et vous avez de bonnes raisons de ne pas vouloir perdre votre temps en bavardage inutiles : mais irez-vous jusqu’à nier l’utilité de tous les tâtonnements et de tous les échanges ? Vous êtes surtout intéressé par la rigueur des théories et guidé par le souci constant de vérification. Vous vous centrez de préférence sur le sens précis des mots, l’analyse des faits, plutôt que sur les personnes, à cause de leurs problèmes envahissants. « Les preuves sont un antidote contre le poison des témoignages » disait déjà Bacon en 1605. Doué pour définir les problèmes, à partir d’un détail et en procédant de manière logique, êtes-vous définitivement résigné à subir les inconvénients qui sont l’envers de toutes ces qualités ? Il vous arrive ainsi de construire des châteaux en Espagne et de manquer d’esprit pratique. Les obstacles que vous rencontrez, au lieu de bloquer votre démarche devraient vous inciter à sortir de votre isolement et à compter sur ce que la collaboration avec les autres, leurs intuitions et leurs émotions, pourraient vous apporter. Soit dit sans vous flatter, il y a en vous des qualités qui se complètent bien : à la fois méthodique et intuitif, réfléchi et ne refusant pas d’agir, vous disposez d’une gamme intéressante d’atouts. Mais comme vous n’aimez pas trop vous remettre en cause, et que vous manifestez volontiers vos humeurs, allons-y doucement pour le revers de la médaille. L’esprit de laboratoire : oui, mais les problèmes ne se résolvent pas d’eux-mêmes parce qu’on réussit seulement à les formuler, les personnes ne se dévoilent pas par le seul fait de s’intéresser à elles. Très patient, vous n’hésitez pas à reconsidérer les choses autant de fois qu’il le faut, voire davantage, mais pendant ce temps-là, ça n’avance guère : votre capacité d’adaptation, qui est réelle, devrait vous permettre de vous sentir plus autonome, plus autorisé à prendre du recul par rapport aux cas particuliers. Pourquoi, au fond, ne pas essayer d’être plus pragmatique ? En vous mettant à l’abri d’un certain nombre de risques (l’à-peu-près, la séduction) par une carapace rationnelle puissante, vous laissez deviner a contrario, une sensibilité qui répugne pudiquement à montrer le bout de son nez… Vous n’avez quand même pas peur du jugement des autres ?
je n’ai rien trouvé d’excitant
Implusion et action en force mais aussi intuition. Vous accordez beaucoup de crédit aux impulsions qui vous guident : vous leur faîtes bien plus confiance qu’aux personnes et aux beaux raisonnements. » La vérité d’un homme, c’est d’abord ce qu’il cache. » (Malraux). Les personnes, vous pensez qu’on ne les connaît vraiment qu’à leur insu, quant aux raisonnements, vous vous délectez de les voir s’écrouler devant les faits. Vous préférez les actions efficaces aux tergiversations, quitte à forcer un peu dans les passages délicats. L’efficacité avant tout, basée sur l’intuition, soit. Tant pis pour la prudence. Attention quand même de ne pas apparaître plus activiste et fonceur que vous ne l’êtes au fond : dans votre entourage, n’y a-t-il pas des personnes qui aimeraient que vous vous montriez plus sensible à leurs émotions, moins dispersé et plus patient ? Vous ne croyez guère que les problèmes se résolvent magiquement par eux-mêmes. A partir de là vous oscillez entre deux attitudes : soit vous vous lancez sur le terrain, en privilégiant le concret, les impulsions, la nouveauté, soit au contraire vous vous repliez dans le formalisme, les scrupules, le doute. De votre point de vue, ces deux tendances contraires, agir sans frein ou pinailler sans fin, s’avèrent-elles à l’usage complémentaires ou simplement exténuantes ? Un des inconvénients de cette bipolarité, riche de rebondissements, c’est le manque de vue d’ensemble et de cohérence : les personnes de votre entourage qui vous apportent ces repères et cette stabilité vous sont très utiles. Vous êtes mal à l’aise dès qu’un problème vous apparaît trop abstrait, trop flou, s’il faut prendre du recul ou remettre en question l’ensemble de la stratégie adoptée. Votre efficacité sur le terrain, une fois lancé se double en effet d’une certaine tendance à retarder les décisions importantes et risque de vous amener à vous attaquer (énergiquement) à de faux problèmes. A l’intérieur d’une équipe bien coordonnée, par quelqu’un d’autre, vos qualités sont très précieuses dès qu’elles sont reconnues : cette position vous convient-elle ? Vous n’hésitez pas à prendre des risques en affrontant des situations payantes même si la probabilité de succès est faible. Intuitif et compréhensif dans la façon de définir les problèmes, vous aimez aussi vous impliquer personnellement dans leur résolution. Mais veillez-vous assez à ne pas vous laisser distraire, égarer ou séduire ? Le seul point faible de votre façon d’agir se résume en effet en cette difficulté à garder la tête froide : mais se tenir à un point de vue rationnel plus strict et plus constant vous enthousiasmerait-il autant que d’agir avec tous les sens en éveil?… Votre côté pragmatique, pas toujours très méthodique, trouve ses limites face à des problèmes qui requièrent plus de patience ou comportent moins d’enjeu immédiat. Lorsque vous vous impliquez avec des personnes en chair et en os, avez-vous remarqué à quel point ce que vous ressentez ne pouvait pas se prévoir logiquement ni se deviner en restant à distance ?
je l’amènerai bien, en temps voulu, à des confidences sur son emploi du temps
Capacité de synthèse, compréhension de l’autre…et manque d’esprit pratique. Vous disposez d’une réelle aptitude à comprendre les choses dans leur ensemble, de façon synthétique. Les cas particuliers vous attirent plus que les généralités ou les abstractions. Vous aimez comprendre et agir simultanément. Vous préférez faire appel à votre intuition globale plutôt que disséquer logiquement un détail isolé. Confronté à des situations difficiles, et surtout lorsque vous êtes directement impliqué, votre anxiété vous joue des tours et vous avez alors tendance soit à brusquer un peu le cours des choses, soit à vous laisser influencer. Combien de fois vous êtes vous promis d’être plus méthodique et moins désordonné ? Vous êtes capable d’écouter les gens et de vouloir comprendre ce qui les motive, sans jugement moral précoce. Particulièrement doué pour les comprendre et bien déceler les significations, vous l’expert en messages décodés et en interprétation des signes, vous n’êtes plus aussi à l’aise dans l’action proprement dite, avec la rapidité de réaction et le pragmatisme qui s’imposent. Vous avez de bonnes raisons de penser qu’on ne réfléchit jamais trop, sans que cela justifie pour autant les tergiversations et la difficulté à choisir. Prise en trop grande quantité, la logique, comme le whisky, perd sa vertu bénéfique. Un élément inattendu suffit à vous retenir par la manche. On dirait que vous attendez que tout soit en ordre. Est-ce la crainte de vous tromper qui vous amène à ajouter aux questions qui se posent d’autres questions encore ? Au moment décisif, pourquoi n’avez-vous pas plus confiance en votre capacité première à bien percevoir, bien discerner, bien écouter ? Une de vos (nombreuses) qualités dans l’approche des problèmes consiste à être capable de résister à ce qui pourrait distraire votre attention. Vous méfiant de vos premières impressions ou impulsions, vous prenez le temps d’évaluer rigoureusement les hypothèses globales avant de répondre aux situations. Lorsque vous rencontrez des obstacles, que votre construction théorique n’avait pas prévus, vous avez tendance à souhaiter que la complexité se dissolve d’elle-même pendant que vous aurez le dos tourné. Trouverez-vous le moyen de remédier à ce léger manque d’esprit pratique ou vous contenterez-vous de savoir que certains le voient comme un charme ? Préférant les cas particuliers et concrets aux systèmes théoriques, vous n’êtes pas du genre à rester plongé dans des dossiers. Vous n’hésitez pas à affronter des situations risquées, singulières et payantes même si la probabilité de réussite est faible.
j’avance pas à pas, c’est normal
Souci d’efficacité, de méthode et de prévision. Votre perception des choses se fait d’abord en fonction du contexte. C’est dans ce cadre que vous êtes capable, avec persévérance, voire obstination, de bâtir un plan d’action et de vous y tenir. Les obstacles ne vous font pas peur, vous stimulent presque, mais cela ne veut pas dire que vous tenez compte avec plaisir des éléments contrariants. Votre souci de l’action efficace s’accommode mal du temps nécessairement perdu dans les inévitables aléas, que vous redoutez : en raisonnant comme un ingénieur avec des personnes en chair et en os, vous n’allez quand même pas regretter de ne pas être entouré de robots pré-programmés ? Vous poussez loin le souci de procéder en minimisant les risques : tout prévoir, prendre toutes les précautions et anticiper tous les dérapages possibles, vous savez bien que c’est impossible. Vous êtes capable de percevoir les choses dans leur ensemble, comme de vous concentrer patiemment sur un petit détail. Méthodique, vous l’êtes presque à l’excès, au point de très bien développer l’aspect théorique d’un problème mais de ne pas vous engager assez vite, assez énergiquement dans sa résolution pratique. Pour bénéficier au mieux de vos outils intellectuels, il faut vous imaginer associé à quelqu’un de plus spontané, plus pragmatique et aussi plus à l’écoute des autres. Ce second personnage n’est-il pas enfoui en vous ? Face à une question ouverte, vous évaluez différentes hypothèses avant de répondre : vous préférez les choix peu payants mais dont la probabilité de succès est grande. Il y a en vous une puissante logique, constamment à l’œuvre. Maîtrisant vos émotions, vous abordez les situations avec un réel souci d’efficacité pratique et de rationalité. Lorsque les choses ne se passent pas suivant vos plans, très bien construits dans l’abstrait, ne vous reste-t-il pas en dernier ressort la possibilité d’en rejeter la responsabilité sur ces êtres imprévisibles, animés eux aussi par des sentiments volatils et des fantasmes secrets, qu’on appelle des humains ? Soucieux de rester indépendant dans votre façon de voir, vous avez depuis longtemps acquis la conviction que les choses ne s’arrangent pas magiquement. Vous semblez presque prendre plaisir à vous lancer seul dans de nouvelles expériences, à bâtir des projets, à affronter des défis. Parmi les inconvénients de votre démarche figurent l’imprudence et le risque de s’attaquer à de faux problèmes. Persévérant et stimulé par les difficultés vous n’hésitez pas longtemps, s’il faut revoir vos plans, persuadé que cette fois vous ne prendrez pas une décision précipitée. Que d’atouts dans votre main ! Vous excellez pour définir les problèmes tout autant que pour envisager des plans de résolution. Intuition et méthode, vous essayez de bien utiliser les deux, ce qui n’est guère facile. Vous envoyez volontiers au charbon votre entourage mais vous êtes sincèrement attentif et ouvert à tout ce que cet entourage peut vous apporter. Quand vous ne redonnez pas autant en échange et que la réussite est au bout, plus personne n’a envie de vous en vouloir. Vous étiez fait pour commander, c’est ça ?
Vous avez décidé de relever le défi de la filature?
êtes-vous au clair sur les motivations profondes qui vous ont poussé à le faire? La violation de l’intimité que représente une filature n’est pas anodine.
Vous allez vivre pendant une semaine dans la peau d’un OPJ…à la poursuite de quel coupable? à la poursuite de l’être que vous aimez le plus…Ne perdez pas le nord, même lorsque vous êtes ébloui. Important pour une filature, savoir se repérer.
Test : Par quoi ne vous laissez-vous pas déboussoler
un pseudonyme
Méfiance. Il vous arrive de faire preuve d’une méfiance… suspecte. Dans le feu de l’action, vous sortez le gilet pare-balles alors qu’il n’y a pas toujours d’ennemis en vue. Ambition secrète : veiller sur votre »private little parano »
un autre aimant
Jeux interdits. Assez fortiche pour vous fourrer dans des jeux interdits largement pratiqués, où bourreau et victime changent d’identités à la vitesse de la lumière. Choc assuré. Les relations entre les petits z’êtres humains vous passionneront toujours. Drôles de zèbres que nous sommes. Vous, en tête.
un décalage horaire
Humour. On vous reconnaît un talent d’humoriste. Casse-cou dans les allusions à double sens qui désarçonnent. Le contact avec les autres s’avère alors un jeu d’enfants sur terrain miné. N’excellez pas trop dans l’art de la dérision. Restez tendre, ça vous grandit.
un amour véhément
Croiser le fer. Croiser le fer pour le seul plaisir de la joute ? Cela permet des rapprochements… touchants mais meurtriers. Par chance, vous savez reconnaître votre mauvaise foi. Souvent. Suffisamment ?
le soleil au zénith
Solo. On peut vous livrer un secret. Digne de confiance, vous exigez parfois sans le savoir, la pareille mais… hésitez à révéler vos propres doutes. Pourtant, vos interrogations sont légitimes et gagneraient à être métissées par l’écoute d’autrui. Stop au bobo en solo.
Une bonne nouvelle
Négatif en tête. Allergique aux flatteries, vous oubliez de ponctuer vos critiques de compliments. Non, ce ne serait pas de l’hypocrisie que de saluer le positif avant de dénoncer le négatif. Cela pourrait être stratège et avantageux pour la communication.
Voici quelques questions de logique et de topographie.
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