L’Orient-Express, le luxe qui fait rêver

Orient-Express

L’Orient-Express

Paris-Constantinople en moins de cinq jours

Paris, 5 juin 1883, 19 heures 30, sur le pont de la rue La Fayette, on peut rêver aux rives du Bosphore en regardant partir l’Orient-Express, train de luxe international organisé par la Compagnie des wagons-lits.

Il surpasse en vitesse et en luxe les rapides New-York-San-Francisco : interprètes, vrais lits, salle à manger, cabinet de toilette avec douche, à eau froide et eau chaude.

« Messieurs les voyageurs, en voiture, le train express d’orient va partir, à destination de Strasbourg, Karlsruhe, Stuttgart, Ulm, Munich, Vienne, Budapest, Bucarest, Giurgevo…à Giurgevo correspondance par bac sur le Danube puis par chemin de fer jusqu’à Varna (15 heures de traversée de la mer Noire !). Vous atteindrez Constantinople le 9 juin vers 7 heures du matin ».

Dès 1889, l’Orient-Express direct Paris-Constantinople via Vienne, Budapest, Belgrade et Sofia ne mettra plus que 67 heures 45 minutes.

Claude Monet et Gustave Caillebotte allaient peut-être rêver de l’Orient-Express en regardant la gare Saint-Lazare depuis le pont de l’Europe, rue Lafayette.

C’est la première étape vers les grands express européens.

L’idée de remettre en service ces croisières de luxe à bord des trains me semble excellente.

Orient-Express

Affiche de l’Orient-Express

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