Le rythme
Le rythme représente la vie dans la musique, le tam-tam en est la preuve. sans rythme, pas de vie.
Le tempo
Il détermine l’unité de temps. Que l’on prenne l’année, les mois, les jours, les heures, les minutes ou les secondes comme référence, les tempo sont différents mais les intervalles de temps sont uniformes. On règle le tempo avec un métronome.
la métrique
Si dans une succession de jours, certains ont été marquants (exemple tous les dimanches) on introduit une métrique : les temps restent égaux, mais leur succession n’est plus uniforme. En musique cela donne naissance à la mesure.
Il existe deux mesures simples qui correspondent bien aux rythmes vitaux: la mesure à deux temps et la mesure à trois temps. Toutes les autres en dérivent.
^ : temps fort
❘ : temps faible
Mesure à deux temps : / ^ ❘ / ^ ❘ / ^ ❘ / ^ ❘ / ^ ❘ /
Mesure à trois temps : / ^ ❘ ❘ / ^ ❘ ❘ / ^ ❘ ❘ / ^ ❘ ❘ / ^ ❘ ❘ / ^ ❘ ❘/
Si la musique débute sur un temps fort (premier temps de la mesure) le rythme est dit thétique, si la musique débute sur un temps faible, le rythme est dit anacrousique.
La mesure est chiffrée par division de la ronde, prise comme unité de temps métrique:
ronde = 1, blanche =2, noire=4, croche=8, double croche=16, triple croche=32, etc.
une mesure 2/2 = 2 blanches par mesure, une mesure 2/4= 2 noires par mesure, une mesure 2/8= 2 croches par mesure.
Le rythme
Chaque temps de la mesure est divisible (c’est toujours la première note du temps divisé qui porte l’accent). Chaque temps peut ainsi devenir un motif. Une composition rythmique combinera temps forts et temps faibles, notes longues et notes brèves.
La mélodie
Les différents ordres mélodiques :
Pentatonique (musique chinoise) : do – ré -mi – sol – la
Pantonique : do – ré – mi – fa# – la b – si b – do : aucune note n’a de valeur particulière par rapport aux autres
Chromatique : do – do # – ré – ré # – mi – fa – fa# – sol – sol # – la – la # – si – do
Diatonique : do – ré – mi – fa – sol – la – si – do
Dans l’ordre diatonique, chaque degré a un sens : exemple en prenant la gamme de do
do : tonique = équilibre (vous pouvez le constater lorsque vous voulez arrêter un morceau de musique en cours de route, vous avez tendance à arrêter sur la tonique pour ne pas rester sur une impression de déséquilibre. Tous les morceaux de musique écrits en mode diatonique (hors expérimentation) se terminent sur la tonique.
ré : on s’écarte de l’équilibre pour aller vers quelque chose.
mi : lumière, soleil
fa : appelle le sol, la dominante
sol : dominante : question : si vous jouez do sol, vous avez l’air de poser une question.
la : note étrange
si : note sensible, elle amène la résolution. La sensible fait ressentir la tonalité dans laquelle on est car elle n’est qu’à un demi-ton de la tonique.
La mélodie est un jeu entre stable et instable, elle raconte l’histoire.
L’harmonie
Jusqu’au XIVe siècle, l’ harmonie se réduisait au sentiment modal (lorsqu’ils jouaient à plusieurs instruments ou avec des choeurs, il jouaient à l’unisson ou à la tierce ou à la quinte). Aujourd’hui on appelle contrepoint la technique qui régit la conjugaisons de mélodies et harmonie la technique qui commande la succession des accords (sons consonants, superposés, synchrones).
Les feuilles manuscrites analysent les rythmes des danses devenues formes musicales: écossaise, gigue, sicilienne, tarentelle, forlane, polka, polonaise, mazurka, fandango, boléro, séguedille, jota, rumba, habanera, tango, allemande, ländler, valse, sarabande, pavane, courante, passacaille, bransle, loure, gavotte, rigaudon, bourrée, tambourin, farandole, menuet.
Dans la colonne « rythmique », A et T désignent thétique ou anacrousique. Dans la colonne architectonique, A,B,C, désignent les thèmes musicaux et leur enchaînement.
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