Le tableau Les cribleuses de blé de Gustave Courbet, peint en 1854 représente des femmes qui passent le blé dans un grand tamis pour séparer les bons grains qui tombent sur le tissu par terre. Ces femmes travaillaient toute la journée… et étaient épuisées. La mécanisation était encore rare en France.
La critique n’a pas été tendre à l’époque : « un grand format pour un sujet de si peu »
En 1850, les peintres peignaient rarement les gens de la campagne dans leur travail quotidien. Courbet souhaitait que l’on sente la vie des gens et l’odeur du foin. C’est le début de la représentation du paysan dans l’art.