L’attentat d’Orsini

Attentat d'Orsini

Attentat d’Orsini

Il est temps que les bons se rassurent et que les méchants tremblent ! (Général Lespinasse)

14 janvier 1858, Napoléon III et l’impératrice vont à l’opéra: trois bombes sont lancées contre leur voiture ; pour eux, quelques égratignures, mais il y a cent quarante blessés et huit morts.Deux fois déjà en 1855, Pianori en avril, et Delmarre en septembre, avaient tiré sur l’empereur. Sa confiance en l’avenir n’en avait guère été ébranlée, mais cette fois-ci, il y a des victimes ; l’émotion est grande.
Son entourage, puis Napoléon III lui-même, vont exploiter la situation : Morny fait voter la loi de sûreté générale, excellent prétexte pour frapper les républicains ; on interne et on bannit sans jugement.
L’Empereur met sur pied un Conseil privé, au cas où ; il faut assurer la succession. Et l’Italie, l’Italie pour laquelle Orsini, par son attentat, voulait provoquer la révolution en France ? Napoléon III n’oublie pas qu’il a été carbonaro. L’Italie, il la considère comme sa « seconde patrie ». Mais Orsini est condamné à mort malgré la brillante plaidoirie de Jules Favre :
« Italien, j’aurais voulu souffrir, comme vous pour mon pays, m’offrir aussi en holocauste, verser mon sang pour la liberté, tout excepté ces meurtres que ma conscience réprouve. »

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