C’était dans les années 1950, en pleine reconstruction. Le cousin Paul avait une entreprise de travaux publics, chantiers mâles, chantiers de mâles ignorants la poésie des choses.
Les ouvriers portugais habitaient dans des roulottes, Madame s’occupait de veiller à ce que les femmes se contentent de ce triste sort puisque l’homme rapportait de quoi bouffer à sa famille et que la fille de Madame était marraine des nouveaux rejetons qui naissaient dans la roulotte et que Madame ou ses chères amies permettaient aux heureuses élues parmi les femmes d’ouvrier de nettoyer leurs chiottes.
On m’avait confiée au cousin Paul pour me faire prendre l’air, j’avais 8 ans. Le cousin Paul qui ne savait rien faire d’autre que de visiter ses chantiers, m’avait emmenée sur un chantier avec lui et comme il n’était pas question qu’il aille pisser dans les chiottes-roulottes de ses ouvriers, il avait pissé contre une palissade, sortant un engin que je n’avais jamais vu de ma vie.
J’avais pourtant déjà observé les étalons aux haras, mais leur queue puissante et brune respirait la vie alors que j’avais trouvé ridicule le zizi du cousin, cette longue chose rose et flasque qui me semblait démesurée sur un être humain. Pourtant je trouvais la taille impressionnante du sexe du cheval parfaitement harmonieuse.
Le cousin Paul n’avait pas plus fait attention à moi qu’à la palissade contre laquelle il avait pissé, pourtant j’étais plantée à ses côtés à regarder attentivement son zizi.