Sisley, La Neige à Louveciennes

Sisley, La Neige à Louveciennes

Matinée d’hiver : travail d’après nature

Par une belle matinée d’hiver, travailler d’après nature demande parfois du courage ! Cette belle toile, sous la neige, donne à Sisley l’occasion d’exprimer les variations de lumière et de coloration dans ce qu’elles ont de plus particulièrement sensibles.

« Je suis pour la diversité de la facture dans le même tableau…il faut que les objets soient rendus dans leur texture propre, il faut encore et surtout qu’ils soient enveloppés de lumière. » -Sisley- Impression de calme et de silence. Un des trésors de l’impressionnisme.

Sisley Alfred, peintre anglais de l’école impressionniste française

1839 (Paris) – 1899 (Moret-sur-Loing)

Sisley
Alfred Sisley

La terre, le ciel, l’eau et les reflets de la lumière. Peintre amoureux de l’Île de France : Bougival, Louveciennes, Marly -on connaît ces villages à travers ses toiles-, la Seine, le Loing et encore le ciel, « le ciel est formé de pans comme les terrains et il contribue au mouvement et à l’effet du tableau. » Et la neige, gris rosé ou bleuté, blanc cassé, ocres clairs.

Par tous les temps et toutes les saisons, comme Monet et Pissarro, Sisley est véritablement un peintre de plein air.

« Je suis d’avis que c’est un maître égal aux plus grands, écrit Pissarro, j’ai revu des œuvres de lui d’une ampleur et d’une beauté rares, entre autres une Inondation qui est un chef d’œuvre. »

1857-1861 : à Londres, Sisley découvre Constable, Bonington, Turner

1866 : Rue de village à Marlotte

1870 : Péniches sur le canal Saint-Martin

1874 : il participe à la première exposition des impressionnistes

1876 : L’inondation à Port-Marly

1878 : La Neige à Louveciennes

1885 : Chantier à Saint-Mammès

1892 : Le Canal du Loing

1897 : rétrospective chez Georges Petit, rue de Sèze à Paris.

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