Cours de théâtre: Les répétitions

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Les étapes, de la lecture à la générale

Les lectures

Autour d’une table, chaque rôle lit son texte, en parlant simplement, sans mettre d’intonations et d’effets. La lecture collective est le complément de la lecture que chacun aura faite pour soi. Elle est utile au metteur en scène qui pourra évaluer ce qu’il pourra demander à chaque acteur. On peut faire jusqu’à trois lectures.

Les répétitions

On peut commencer à attaquer les répétitions lorsque le texte est su, c’est à dire qu’on a terminé l’articulation en seconde vitesse.

Première répétition

Tout le monde doit savoir son texte. On peut déjà planter le décor schématiquement de façon à prévoir et pressentir l’évolution du personnage. Puis on répète à l’italienne, assis, c’est à dire sans mettre les intentions, en parlant simplement. Chacun garde le texte à la main.

Pour les comédiens de composition, il est préférable de ne pas avoir articulé le texte en troisième vitesse avant cette première répétition.

Seconde répétitions

Répétition à l’italienne, en s’arrêtant à chaque problème qui se pose et en notant les idées clefs. Ne pas chercher à résoudre tout de suite les problèmes. Y penser chez soi.

Troisième et quatrième répétitions

Toujours assis, dire le texte simplement, freiner les intentions que l’on commence à avoir envie de mettre. Chercher l’accrochage avec l’autre, mordre sur ses répliques, éviter les blancs à tout prix. Recommencer plusieurs fois le même passage si l’échange avec l’autre ne se fait pas. Recommencer plusieurs fois différemment jusqu’à trouver l’accrochage. Lorsqu’on l’a trouvé, s’y tenir.

Cinquième répétition

Avant d’attaquer cette répétition, on doit avoir articulé le texte en troisième vitesse.

Si on est bien distribué dans son rôle, on est automatiquement emporté à partir de cette répétition. Si on ne l’est pas, revoir le texte dans l’articulation et dans l’imagination.

Le metteur en scène voit les endroits qui accrochent.

Ceux qui savent écouter ont intérêt à faire beaucoup d’italiennes pour redécouvrir l’interprétation à chaque fois.

Dans l’absolu, à partir de là, le comédien n’a plus besoin de répétitions, c’est le travail du metteur en scène qui commence.

Pour donner une bonne réplique

– Estimer celui à qui on donne la réplique, l’adorer ou le détester, mais ne pas lui opposer l’indifférence

– Il faut avoir donné beaucoup de répliques avant d’en donner une bonne

– Aimer l’auteur qu’on joue

– Aimer être sur un plateau et aimer jouer la comédie.

Voir aussi: théâtre, une synthèse de dix ans de cours

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