Épilobe

épilobe © Secrets de plantes

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L’épilobe, ou osier fleuri ou Laurier de St-Antoine, Epilobium angustifolium, de la famille des Onagraceae, plante vivace pouvant atteindre 1 m 50, s’épanouit de juin à septembre en une magnifique grappe terminale de fleurs rose-pourpre vif au nectar abondant. Elle vit le plus souvent en vastes colonies recherchant la fraîcheur des sols sableux et humides.

On la trouve sur les talus, aux lisières des bois, dans les coupes de forêts et les clairières de tout l’hémisphère nord. L’épilobe, vivant en vastes colonies, est monté sur une souche rampante. Ses feuilles, plus longues que larges, sont très dispersées sur la tige et ressemblent à celles de l’osier. Du mois de juin au mois de septembre, il déploie une grappe terminale de grandes fleurs rose-pourpre vif aux pétales inégaux de forme obovale et au nectar abondant. Les fruits qui en résultent sont étroits et renferment de nombreuses graines munies d’une aigrette.

Usages

épilobe

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La plante entière est anti-diarrhéique, hémostatique, astringente, émolliente, résolutive et mucilagineuse.
Ses racines contiennent des sucres, du tanin, du mucilage et une huile. Elles ont été utilisées pendant longtemps par les montagnards qui en faisaient des décoctions (30 g par litre) qu’ils employaient contre les diarrhées ou en gargarismes contre les aphtes.
La moelle des tiges est sucrée et peut être mangée telle quelle. Ses jeunes pousses se mangent en asperges et ses feuilles cuites sont un légume à part entière.

Folklore

Le nom de l’épilobe fait référence à la forme de ses fruits : en grec, epi signifie  » sur  » et lobios,  » petite cosse « .
Cette fleur a été utilisée en 1793 par le botaniste allemand Christian Conrad Sprengel pour mener à bien une série d’expériences dont il a tiré une théorie, reprise plus tard par Darwin : la théorie de la pollinisation des plantes par les insectes.
L’épilobe est appelé « osier de Saint-Antoine « car ses grandes feuilles effilées ressemblent à celles de l’osier.

Les londoniens rapportent qu’à la fin de la dernière guerre, Londres, dévasté, était rose de la floraison de ces grandes épilobes qui aiment tant pousser sur les endroits brûlés.

Recettes

Un succédané de thé

Le thé de Jean

Les feuilles sèches ont jadis été utilisées comme substitut au thé, essentiellement en Europe de l’Est.
En infusion, les fleurs séchées permettent d’obtenir un breuvage très doux et sucré qui était jadis servi dans le Transibérien sous le nom de “thé de Jean”.

On peut aussi préparer un  » thé solaire  » en plongeant les fleurs dans un bocal empli d’eau qu’on laisse ensuite une après-midi au soleil ; une fois filtrée, cette infusion est excellente.

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